Je hais la Saint-Valentin
Auteur : Allison Rushby
Éditeur : Harlequin (01/02/2009)
Résumé éditeur :
La Saint Valentin, j'ai horreur de ça. Et pour cause : c'est le jour qu'a choisi Mike, mon fiancé, pour m'annoncer que tout était fini entre nous. Avouez que question délicatesse, on peut trouver mieux ! Cette année, je mets donc un point d'honneur à ne pas célébrer la « fête des amoureux ». D'ailleurs j'ai vraiment mieux à faire : ranger mes placards, trier mes relevés bancaires, et me lover confortablement dans mon canapé avec mes deux chats pour rattraper tous les épisodes de Sex and the City que j'ai ratés. Donc, avis aux copines : inutile de chercher un ami d'amis qui n'aurait personne avec qui passer la Saint Valentin - ce genre de plan galère ne m'intéresse plus ! Sauf, bien sûr, si le célibataire en question a un petit air Keanu Reeves. Et dans ce cas, les filles, vous pouvez toujours me joindre sur mon portable...
Avis :
Je veux tout d'abord remercier Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman, grâce à Masse Critique. Le titre "Je hais la Saint-Valentin" est assez explicite. On y suit les quelques jours avant le 14 février de Liv (Olivia), photographe de mariage (quelle ironie n'est-ce pas). Elle s'est faite larguée quelques années plus tôt par son fiancé, Mike, un 14 février...et depuis, elle déteste cette date, les cœurs, cupidon et les rencards arrangés. Et surtout, elle a fermé son cœur à double tour, en essayant de se convaincre que le célibat, c'est super. On y découvre une galerie de personnage : Sally, la patronne exubérante, Justine la coloc volage, le père et la belle mère, et bien entendu Drew, le MS (mec sympa) noté 9 ou 11... sans oublié Mme Smith qui vient de décéder. On va suivre la vie de Liv, son traumatisme, ses peurs et ses questions... un petit clin d'œil à Charles Dickens et ses trois fantômes qui vont lui montrer le passé, le présent et bien entendu le futur. Je me suis attachée à cette jeune femme, à ses faiblesse qu'elle essaye de masquer sous de fausses excuses qui ne trompent personne. Et peut être que cette année, elle changera son regard sur la Saint Valentin, grâce à Tony et son costume en velours rose, James et Barbara. Certains passages sont un peu long, mais dans l'ensemble, ce livre ce lit très facilement. J'avais un peu peur d'avoir une suite de clichés sur l'amour et la trahison, mais non, tout y est raconté avec une certaine sensibilité, une pointe d'humour et un peu d'acidité par moment. On en ressort avec une certaine force, et si "moi aussi je changeais"!
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