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Photo du rédacteurElsa

Derrière les portes - B. A. Paris


Derrière les portes

B. A. Paris

Hugo thriller – Livre de Poche

2016 – 345 pages

Trois choses m’ont données envie de découvrir ce livre :

- La première c’est son titre et ce qu’il évoque qui m’a rappelé Le Verrou de Fragonard : on entre dans l’intimité d’un couple et on voit la violence que subit la femme.

- En deuxième, vient le résumé : En apparence, Jack et Grace ont tout pour eux. L'amour, l'aisance financière, le charme, une superbe maison. Le bonheur. Vous connaissez tous un couple comme celui qu'ils forment, le genre de couple que vous aimeriez connaître mieux. Vous adoreriez passer davantage de temps avec Grace, par exemple. L'inviter à déjeuner, seule. Et pourtant, cela s'avère difficile. Vous réalisez que vous ne voyez jamais Jack et Grace l'un sans l'autre. Est-ce cela que l'on appelle le grand amour ? À moins que les apparences ne soient trompeuses. Et que ce mariage parfait ne dissimule un mensonge parfait. Car pourquoi Grace ne répond-elle jamais au téléphone ? Et pourquoi les fenêtres de la chambre sont-elles pourvues de barreaux ?

Pour une amatrice de thriller, il faut reconnaître qu’il donne envie !!

- Et enfin, ce livre a été particulièrement encensé par la critique et une Instagrameuse me l’a chaleureusement recommandé.

Bref, impossible de résister …

L’histoire est véritablement terrible. On comprend très vite que Grace vit un enfer. Et croyez-moi, il ne s’agit pas d’une cage dorée !

L’histoire se révèle peu à peu et pourtant, je n’ai pas eu d’empathie pour Grace. Le récit est froid, clinique, sans âme, ce qui déshumanise totalement la pauvre héroïne. La façon dont c’est écrit ne m’a pas permis d’y croire.

Et puis, certaines choses m’ont paru un peu difficiles à croire. Par moment ça sonnait faux tant Grace paraissait facile à garder captive.

Il m’aura fallu 200 pages pour avoir envie de connaître le fin mot de l’histoire.

Du point de vue de la forme, le récit se divise en deux temporalités : le passé et le présent. Progressivement le passé rejoint le présent mais j’ai trouvé cela mal amené et il y a même eu un moment assez flou que je n’ai pas (su) apprécié.

Je dois cependant reconnaître que les dernières pages relèvent complètement cette lecture mais elles n’auront pas suffi à me faire me faire oublier les failles de ce récit.

Etant donné les critiques dithyrambiques, j’avoue que je m’attendais à mieux.

En bref : ***,5 /5 - Une histoire terrible dont le récit trop clinique manque d’âme pour paraitre vraisemblable.

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