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En voiture Simone ! - Aurélie Valognes


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En voiture Simone !

Auteur : Aurélie Valognes

Éditeur : Le Livre de Poche (29/03/2017)

Résumé éditeur :

Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut : un père, despotique et égocentrique, Jacques. Une mère, en rébellion après quarante ans de mariage, Martine. Leurs fils, Matthieu, éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants ; Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps ; Alexandre, rêveur mou du genou. Et... trois belles-filles délicieusement insupportables ! Stéphanie, mère poule angoissée ; Laura, végétarienne angoissante ; Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l'arrivée va déstabiliser l'équilibre de la tribu. Mettez tout le monde dans une grande maison en Bretagne. Ajoutez-y Antoinette, une grand-mère d'une sagesse à faire pâlir le dalaï-lama, et un chien qui s'’incruste. Mélangez, laissez mijoter... et savourez !

Avis :

En voiture Simone ! était la lecture commune du premier trimestre de notre groupe Youcanread. Un peu en retard donc, bien que chacun soit libre de découvrir les ouvrages proposés quand il le souhaite.

Ceci est mon second livre de l’auteure puisque j’ai déjà découvert et beaucoup apprécié Au petit bonheur la chance ! son dernier publié.

En voiture Simone est un court récit, qui retrace le quotidien d’une famille par le biais de petites scènes de la vie de tous les jours et pose des questions existentielles. Il se lit très rapidement, la plume d’Aurélie Valognes étant légère et agréable à lire. Pourtant, c’est un sentiment mitigé qui m’habite alors que j’écris ces lignes ; en effet, j’ai apprécié ma lecture et en même temps j’ai trouvé cela un peu exagéré.

Les personnages d’Aurélie sont pétillants et nous entrainent dans le tourbillon de leur vie. Je pense que c’est exactement ce qu’on peut qualifier de roman feel-good car il est plein de bons sentiments et tout est bien qui finit bien, les difficultés de la vie sont dépassées avec brio par nos personnages. L’auteure survole tout un tas de thèmes auxquels tout un chacun peut être confronté un jour ou l’autre comme la fin de carrière, la remise en question de son couple, le statut de grand parent, la venue d’un nouveau bébé… et bien sûr la relation avec les belles-filles (le titre original du livre étant Nos adorables belles-filles). Et c’est notamment là où le bât blesse pour moi : j’ai trouvé cette relation très caricaturale, trop poussive ; les belles-filles ont des réactions un tantinet disproportionnées à mon sens, faisant de tout une montagne. Certes, nous ne les croisons que le temps d’un court passage de leur vie et n’avons pas tous les antécédents mais quand même ! Cela en fait un joli livre satirique, qui nous donne le sourire on ne peut le nier, mais qui en devient un peu moins réaliste à mes yeux. Il aura manqué quelque chose, ou pour le coup il y aura eu un petit trop pour que ma lecture fasse plus que me divertir.

A noter que durant quasiment tout le roman, j’ai visualisé Jacques de « En famille » à chaque fois qu’Aurélie évoquait le patriarche Le Guennec ! J’ai bien noté les petits clins d’œil à ces autres romans : en titre de chapitre ou tout simplement au cour d’un dialogue, on retrouve mémé dans les orties ou encore au petit bonheur la chance (soit cela suggère une réécriture de certains passages, soit Aurélie est tout simplement friande d’expressions).

Un roman agréable à lire donc, qui permet de se vider la tête, avec des personnages attachants malgré tout et de jolies réflexions sur la vie.
Ca, je pense que c'est un problème féminin. Martine est pareille. Je parle du fait de ne jamais dire explicitement ce que vous voulez. Elle attend de moi des choses qu'elle ne demande jamais. Et, bien sûr, elle fait la tête quand c'est trop tard, que j'ai loupé le coche. Et ça fait plus de quarante ans que ça dure ! Elle pourrait m'aider un peu, quand même. Avec le temps, j'ai appris à interpréter chaque "ça serait bien si..."ou les "ça fait longtemps que...", mais j'en laisse encore passer beaucoup. Nous n'avons pas la radio programmée sur la même fréquence, nous les hommes.
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