Un goût de cannelle et d'espoir
Auteure: Sarah McCoy
Editeur: Pocket
492 pages
Résumé éditeur:
Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa sœur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l'armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d'insouciance. Jusqu'à cette nuit de Noël, où vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps ... Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d'une pâtisserie allemande, celle d'Elsie ... Et le reportage qu'elle prépare n'est rien en comparaison de la leçon de vie qu'elle s'apprête à recevoir.
Avis lecture:
Ce roman était dans ma PAL depuis Noël, période à laquelle l'éditeur avait sorti une édition collector magnifique!! Aussi lors du vote de la lecture commune du club de lecture you CAN read, Un goût de cannelle et d'espoir a été proposé, j'ai immédiatement voté pour lui.
Moi qui ne lisais jamais de roman sur la guerre, ai vu mon avis changer complètement et il s'agit du 3ème roman sur cette époque que je lis en peu de temps.
1944 - 1945 en Allemagne: Elsie est une jeune femme comme toutes les autres, débordante de vie, elle travaille dans la boulangerie de son père malgré son jeune âge et se rapproche, malgré elle, de militaires nazis. Sa soeur est, quant à elle, partie pour rejoindre les pouponnières nazies: en tant qu'aryenne pure elle est à même de "fournir" des enfants parfaits et purs aux nazis.
En parallèle de cette jeune Elsie, nous faisons un saut dans le temps, Etats-Unis, 2007, Elsie va être approchée par Reba pour un reportage sur Noël pendant la guerre. Reba, d'une nature très indépendante, va peu à peu s'attacher à Elsie et à sa fille Jane.
Les histoires d'antan vont peu à peu avoir des répercussions sur la vie d'aujourd'hui.
"Les marques sur nos vies sont comme des notes de musique sur une page: elles chantent une chanson."
J'ai immédiatement ressenti une sympathie et un attachement particulier pour Elsie, cette jeune allemande, nazie par défaut qui va essayer de combattre ses racines.
En revanche, je n'ai pas réussi à éprouver la moindre empathie pour Reba, que j'ai trouvé fade et antipathique. Reba utilise le mensonge comme raison de vivre, elle n'arrive même plus à faire la part des choses.
Disons donc qu'il s'agit là d'un avis mitigé...
"Une idée qui refuse de quitter l'esprit est un signe."
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""Ani levodi ve dodi li" Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi."
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"Nous nous racontons tous des mensonges sur nous-mêmes, notre passé, notre présent. Nous imaginons que certains sont minuscules, insignifiants et d'autres énormes, compromettants, même.
Seul Dieu en sait assez pour pouvoir juger nos âmes."