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Au petit bonheur la chance ! - Aurélie Valognes


Au petit bonheur la chance ! - Aurélie Valognes

Auteur : Aurélie Valognes

Le livre de poche

Parution : Mars 2019

Note : 5/5

369 pages

Résumé éditeur :

1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus. Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un cœur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot.

Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s’étonne de tout –, Lucette et Jean vont s’apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon.Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie.

Un duo improbable et attachant pour une cure de bonne humeur garantie !

Avis lecture :

Attention livre touchant.

J’ai choisi ce livre car j’adore la plume de l’auteur, pour avoir déjà lu deux de ses romans et j’avais vraiment envie de prendre une bouffée d'air frais (en ce temps de canicule). Et je ne suis pas déçue.

L'histoire est très simple : un beau jour Marie, jeune épouse au foyer, quitte son mari pour aller vivre à Paris, elle laisse son fils Jean, petit bonhomme de 6 ans, chez sa mère Lucette (appelée mémé Lucette, adepte du tricotage). Jean va donc vivre avec sa grand-mère, dans des conditions assez modestes, dans l’attente du retour de sa mère. Leur quotidien est rythmé par la messe, le cimetière pour rendre visite au grand-père et à l’oncle, le jardin et la découverte pour ce petit garçon des légumes, les commerçants du quartier, les cousins et les copains…et bien entendu l’école.

Jean est tellement attachant, posant sans cesse des questions sur la vie et gardant sa valise à proximité. Mais il va perdre son innocence au fil des pages/des années et de l’absence prolongée de sa mère, et ce malgré les subterfuges de sa grand-mère pour essayer de lui redonner le moral.

Lucette à sa façon est également très attachante, malgré ce petit côté distant qu’avait cette génération, en ne montrant pas ses sentiments malgré un très grand cœur.

Je ne vais pas vous dévoiler la suite de l’histoire, ni la fin. Il faut vraiment lire ce roman. La dédicace de fin est particulièrement poignante, et nous rappelle que nous avons de la chance d’être des femmes aujourd’hui et que certaines ont dû se battre (contre leurs familles, contre la bonne pensée et les mœurs…) pour en arriver là.

Ce roman est très drôle, rempli de tendresse et poignant, rempli comme toujours d’émotions. C’est un hommage à l’amour et à la famille, des liens très forts, invisibles qui peuvent nous unir. Je ne vous cache pas que j’ai également pleuré sur certains passages, tellement les émotions sont fortes et rappellent forcément des tranches de vie. Il se lit très rapidement et ne laisse pas indemne.

Un merci tout particulier à l’auteur, grâce à qui j’ai beaucoup repensé à ma grand-mère (les légumes dans le jardin, j’aurai pu faire la même).

-Oui mais à cette sauce-là, on ne s'arrête plus, ce sera d'abord les Anglais, puis las Allemands ou les Japonais... -Les chats-poneys? répète-t-il songeur. [...] - C'est ton demi-frère. - Moitié mon frère, moitié pas mon frère. C'est comme le chat-poney, en somme... -Mais de quoi parles-tu? - Si, ça existe, je te jure : c'est Mémé qui me l'a dit l'autre jour. Moitié chat, moitié poney. Je n'ai juste pas compris quelle moitié est où.
- Tu sais ce que c'est, toi, une péripatéticienne? - C'est comme péripate, ça. C'est une sorte de mille-pattes. - Tu es sûr? Ils parlaient de ma mère : ça ne peut pas être ça! Attends, faisons comme les professeurs, et cherchons les racines. On entend clairement... - Pâté et icienne, commente Jean. - Comme magicienne du pâté. - Donc si on réfléchit... - Une charcutière!! répondent-ils en cœur.
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