Passionnément Valeria
Auteur : Elísabet Benavent
Éditeur : L'Archipel (27/11/2019)
Résumé :
Si Valeria est amoureuse de Bruno,
pourquoi n'arrive-t-elle pas à oublier Victor ?
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Carmen aurait-elle pris du poids
pendant son voyage de noces ?
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Lola s'interroge : est-elle vraiment faite
pour la vie de couple ?
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Nerea, elle, décide de se reprendre en main.
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Toujours aussi passionnée, Valeria...
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Comme toi !
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Inséparables, Valeria, Carmen, Lola et Nerea ne se cachent rien. Ce qui aidera Valeria à pimenter son dernier roman, auquel elle s'apprête à apporter la touche finale.
Il avait la même odeur que dans mes souvenirs - des souvenirs précieux. Avec le temps, les mauvaises choses tendent à s'estomper pour ne vous laisser qu'une sensation étrange.
Avis :
Quatrième et dernier tome de la saga Valeria.
Toujours difficile d’écrire un avis sans trop en dévoiler sur les précédents opus. Je vais donc être plutôt synthétique.
Un petit pincement au cœur tout de même, à l’idée que ça y est, c’est fini. Mais en même temps il fallait bien que ça s’arrête avant que…
J’ai aimé et je n’ai pas aimé. Ou du moins, j’ai été agacée. Globalement le bilan est tout de même plutôt positif puisque c’est le tome qui rejoint le plus (à mon sens) le premier que j’avais vraiment vraiment apprécié.
Pas grand-chose à (re)dire sur la plume de l’auteure, c’est le quatrième volume, on commence à la connaitre et, en général, si on l’a apprécié jusque-là il n’y a pas de raison que cela change. Le petit côté addictif (toujours), elle arrive à accrocher son lecteur qui s’est pris d’affection pour au moins une des jeune-femmes clés du roman. Rigolote. Par moment. Il y a vraiment des passages qui font sourire et les dialogues sont toujours le plus de l’histoire : naturels (bien que parfois un peu vulgaires) et rythmés.
Le point négatif, c’est toujours ce côté sexuel à outrance, même si ici il est nettement moins prononcé et j’ai apprécié ! ça et l’inconstance de Valeria qui persiste et signe dans ses décisions qui paraissent parfois un peu contre nature. A certains moment on la comprend, mais personnellement ça ne dure jamais. Du coup, j’ai encore eu envie de la secouer, parce que non seulement elle se voile la face pour des raisons un peu tirées par les cheveux, mais en plus elle embarque dans son sillage de pauvres hommes qui se retrouvent être des dommages collatéraux.
Deux personnages masculins plutôt forts (même si il n’y a pas photo entre les deux). Un Bruno, qui m’avait agréablement surprise dans Les hauts et les bas de Valeria, très terre à terre, amoureux et en même temps terriblement conscient des choses. Un Victor qui a grandi et qui est prêt à tout pour avoir droit à son moment de bonheur.
Côté Nerea, Lola et Carmen : que du bonheur. On apprécie les voir continuer leur petit bonhomme de chemin, parfois un peu cabossé, mais elles ont vraiment l’air de s’être trouvées.
Le gros plus : toujours cette convivialité, ce soutien à toute épreuve et cet amour palpable entre nos quatre trentenaires. Elles ne se jugent pas (ou si peu), sont de bon conseil et trouve toujours le mot réconfortant. Elles arrivent encore à se surprendre pourtant, et l’ambiance bonne enfant qui les accompagne donne forcément le sourire.
A travers ses héroïnes, Elisabeth Benavent évoque des sujets de société, certains plus sérieux que d’autres, qui donnent à réfléchir, et peuvent parfois pousser à faire un point sur soi-même. Maternité, femme moderne, différence d’âge, fidélité, acceptation de soi... Le cas de Carmen m’a particulièrement parlé, moi qui suis mère de 3 enfants (et oui, le stérilet défectueux je connais aussi).
Lorsque je vous avais parlé de Dans les pas de Valeria, je vous avais dit qu’il était prenant car il parlait de la « vraie vie » ; si cette affirmation ne s’est pas vérifiée tout du long (car tous mes contacts masculins ne sont pas des gravures de mode contrairement à ceux de Valeria ^^, Victor est un peu trop parfait à mon goût et certaines situations m’ont moins parlé), elle n’en reste pas moins d’actualité.
Après être passée un peu vite sur certains éléments, l’auteure nous offre une fin plutôt sympa. 6 ans plus tard. Nous avons un petit aperçu de ce que sont devenus les différents personnages. Une fin de conte de fée ? Peut-être, peut-être pas, je vous laisse juge. Dans tous les cas, moi, elle m’a bien plus ! En particulier la petite référence à Adrian.
Je pense que je suivrai avec intérêt la série Netflix, histoire de voir si je retrouve l’ambiance ouatée et réconfortante que j'ai ressenti en présence des quatre amies.
Merci Mylène pour ta confiance. Une lecture plutôt en demi-teinte pour moi mais avec plein de points positifs.
- Vous dites tous les deux la même chose. Et tu sais à quoi ça me fait penser ? A de l'amour. - Et ça fait mail, insista Victor. Et on n'a rien fait pour mériter ça.
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Je ne me souviens plus de toutes les chose que j'avais envie de faire. Maintenant, je suis mère d'abord, puis épouse, puis femme active. Et je suis femme tout court en dernier.