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Amélia, un coeur en exil - Marie-Bernadette Dupuy

Amélia, un coeur en exil



Auteure: Marie-Bernadette Dupuy

Editeur: France Loisirs / Calmann Lévy

Résumé éditeur:


Vienne, 1888. Inconsolable de la mort brutale de son fiancé, la baronne Amélia von Fairlik, demoiselle de compagnie à la cour impériale, a décidé de se retirer au couvent. Mais quand elle découvre qu’elle est enceinte, elle ne voit pas d’autre issue que de se laisser mourir pour échapper à l’infamie. La visite impromptue de l’impératrice Sissi la détourne de ce sinistre projet. Pleine de compassion, celle-ci la convainc de se rendre en France pour trouver refuge et consolation chez un couple de sa connaissance, le marquis et la marquise de Latour, riches propriétaires viticoles en Charente.


La future mère est accueillie par ses hôtes avec la plus exquise bonté. La marquise la traite comme sa soeur et le très séduisant marquis la comble de prévenances. Au point qu’Amélia finit par s’interroger sur leurs mobiles véritables…


Marie-Bernadette Dupuy nous livre ici une histoire d’amour inattendue sous l’aile protectrice de la belle impératrice Sissi.


Avis lecture:


Marie-Bernadette Dupuy est une auteure que j'apprécie beaucoup, elle est connue pour écrire de belle et (souvent) longue saga, sur des personnages féminins héroïques tout au long de l'histoire. Ici, et c'est très rare chez elle, il s'agit d'un roman unique "Amélia, un coeur en exil".


Amélia est une jeune femme désemparée, son fiancé vient de mourir et elle se retrouve enceinte. Dans l'Autriche impériale du 19ème siècle, une jeune femme célibataire ne peut se permettre d'accueillir un enfant sous peine d'être bannie de la bonne société. Amélia, inconsolable, ne voit que deux issus possible à son malheur: le couvent ou la mort. Sissi, la belle impératrice, dans sa grande bonté, lui vient en aide et l'envoie chez des amis à elle, en France, dans un vignoble charentais. Là-bas, elle est rapidement prise sous l'aile de la marquise Sophie et de Monsieur Le Marquis, même si ce dernier se montre plutôt distant avec elle. Les premières semaines sont bien difficiles et l'idée de la mort n'est jamais très loin, mais bientôt une solution impromptue va s'imposer à elle et lui redonner, malgré tout, le sourire.


Ce roman se lit relativement vite, et nous avons un peu l'impression que cela s'enchaîne trop vite, sans réel cohésion entre les scènes. J'ai été moins emportée par ce roman que par les autres. Peut-être parce que dans les sagas nous avons vraiment le temps de nous attacher aux personnages car nous "vivons" ensemble pendant de longues heures. De plus, dès l'arrivée en France de l'héroïne nous connaissons la fin du roman, nous avons juste un doute de savoir comment cela sera possible?  


Mais on retrouve ici le style romantique (voire presque naïf) de Marie-Bernadette Dupuy.

 

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