Code 93
Capitaine Victor Coste tome 1 sur 4
Auteur : Olivier Norek
Editeur : POCKET (09/10/2014)
360 pages
Résumé :
Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d'autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d'un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire. Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d'un mystérieux dossier, le "Code 93" ? Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison…
Avis :
Cela fait quelques années déjà que Code 93 est dans ma bibliothèque, acheté lors d'un salon littéraire parce que j'avais adoré Surface de l'auteur. Si je l'en sors, aujourd'hui, c'est grâce au Prix Roman CSE Arquus organisé par mon entreprise, pour lequel Code 93 est sélectionné.
J'ai absolument tout adoré dans Code 93 et il est certain que je découvrirai les autres enquêtes de Victor Coste tôt ou tard ! Le récit d'Olivier Norek est prenant et bien construit. Découpé en plusieurs parties, l'intrigue nous permet de voir les choses sous différents angles, jusqu'à avoir une vision d'ensemble.
Les scènes de crime sont assez singulières et sanglantes et une description en particulier m'a donné des sueurs froides !
Au delà de l'intrigue vraiment bien ficelée, deux gros points forts :
- l'immersion plus vraie que nature dans l'univers judiciaire avec le jargon et les différents procédures expliquées de manière claire et succincte.
- les personnages, et plus particulièrement Victor Coste et son équipe. Le capitaine de police est hyper attachant; sous ses airs bourru, il est très protecteur et droit dans ses bottes (ce qui n'est pas le cas de tout le monde). J'ai apprécié l'ambiance "bon enfant" qui règne au sein de l'équipe, leurs joutes verbales, et surtout la confiance et le respect qu'ils portent à leur capitaine; le lien particulier qui les unit, leur attachement à leur boulot, qui semble plus être une vocation.
Le fait que l'auteur ait lui-même travaillé au sein du SDPJ 93 rend d'autant plus crédible ce qu'il nous raconte. A tel point qu'on est parfois tenté de se demander où s'arrête la fiction et où commence la réalité; à plus forte raison lorsque des considérations politiques s'en mêlent et que les différentes carrières, telles une pile de domino, sont prêtes à s'effondrer.
Les chapitres sont courts et s'enchainent à toute vitesse. Olivier Norek est un excellent conteur; vraiment j'ai adoré !
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