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Ghost in Love - Marc Levy


Ghost in Love - Marc Levy

Auteur : Marc Levy

Pocket

Parution : Février 2020 (chez Pocket)

Note : 4.5/5

321 pages

Résumé éditeur :

Ils ont trois jours à San Francisco. Trois jours pour écrire leur histoire.

Que feriez-vous si un fantôme débarquait dans votre vie et vous demandait de l'aider à réaliser son vœu le plus cher ?

Seriez-vous prêt à partir avec lui en avion à l'autre bout du monde ? Au risque de passer pour un fou ?

Et si ce fantôme était celui de votre père ?

Thomas, pianiste virtuose, est entraîné dans une aventure fabuleuse : une promesse, un voyage pour rattraper le temps perdu, et une rencontre inattendue...

Digne des plus belles histoires de Capra et de Billy Wilder, Ghost in Love donne envie de croire au merveilleux.

J'ai parcouru le monde, mais mon plus beau voyage aura été d'être ton père.

Avis lecture :

Deuxième lecture d'un Levy pour moi, et franchement j'adhère toujours autant!!


Plusieurs points forts dans cette lecture : la relation filiale (père/fils) et la notion de deuil qui est abordée sans être pathétique ou triste mais plutôt avec humour et même un certain détachement, les personnages attachants et tellement proches (Thomas pourrait très bien être un ami, votre voisin, avec ses qualités, ses défauts, sa famille et surtout ses secrets de famille!!), une écriture fluide, simple (dans le bon sens du terme) et addictive (!) basée sur des chapitres courts, les lieux (Paris, San Fransisco, on voyage avec les personnages)...bref des ingrédients bien connus de l'auteur mais qui sont toujours aussi bien dosés, et qui donnent une histoire très intéressante.


Un petit clin d’œil à l'amour, et à l'union des deux amants pour l'éternité.

Les dialogues entre le fantôme du père et le fils sont savoureux, pétillants d'humour (parfois un peu noir) et de tendresse, avec ces paroles que l'on n'a pas su se dire au bon moment mais que l'on aurait tant aimé dire ou entendre.

J'aime la sensibilité de ces personnages qui sont confrontés à une situation invraisemblable, qui sont dépassés au début et qui finalement reprennent le dessus pour profiter de cette 2ème chance offerte.

La description du fantôme est aussi sensible : il traverse bien entendu les murs, il lit dans les pensées et arrive à prendre "corps" avec son fils, pour mieux l'aider à être lui-même au final!

Un message aussi sur l'importance que nous apportons à notre travail (Raymond était chirurgien, Thomas est quant à lui pianiste qui voyage dans le monde, deux métiers très prenants), au détriment de notre vie personnel et de nos enfants. Et sur l'importance donnée à la mort, grâce à la cérémonie "non conventionnelle" de Camille, plutôt joyeuse et musicale.


J'ai presque ressentie une proximité avec le personnage de Thomas, "dont les macarons sont l'un de ses péchés mignons".

Une proximité renforcée par le lien invisible mais bien présent que Thomas a/avait avec son père (quelque chose dans l'écriture qui touche, preuve d'une certaine sensibilité et de beaucoup d'émotions... plus tard j'ai appris que Raymond était le nom du père de Marc Levy, ce qui explique probablement cette sensation et ce côté plus personnel).


Même si je m'attendais à cette fin (ou que je l’espérais), le suspense est maintenu jusqu’au bout et c'est assez agréable d'avoir une happy-end.


Petit bémol : une certaine similitude avec "Toutes les choses...", mais comme j'ai adoré ce roman, cela ne m'a pas dérangé.


Petit plus : les dessins en noir&blanc qui séparent chaque chapitres et qui reprennent une partie du chapitre lu. Cela aère le livre, ils sont vraiment bien faits et illustrent bien l'esprit (sans mauvais jeu de mot) du roman.

Ma mère m'invite à fumer avec elle pour que je passe ses messages au fantôme de mon père. Tu te demandais ce que tu vais pu rater dans mon éducation?
La pomme ne tombe pas loin de l'arbre, mon fils, même si elle roule pour s'en éloigner le plus possible.
- Je sais déjà ce que tu vas me dire : on ne vit qu'une fois. - Ah non, ça aussi c'est une gigantesque escroquerie. La vérité c'est qu'on ne meurt qu'une fois, en revanche, on vit tous les jours.
Je n'ai jamais rien trouvé de plus élégant que l'humour face à l'adversité.

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