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J'aurais voulu être un Beatles - Jérôme Attal

J'aurais voulu être un Beatles - Jérôme Attal

Auteur : Jérôme Attal

Le mot et le reste

Parution : Février 2020

Note : 3.5/5

155 pages

Résumé éditeur :

Cinquante, c'est le nombre d'années écoulées depuis la séparation des Beatles et la naissance de Jérôme Attal.

Le temps est donc à l'écriture, pour mettre dans cette double peine, beaucoup de joie. Son désir : partager en de courts récits tout ce que la musique peut changer en nous, avec quelle grâce et quelle puissance elle sait nous accompagner et nous altérer en profondeur. Pour lui, aucun groupe n'a autant compté que les Beatles.

Ils ont assuré cette transition périlleuse entre l'enfance et l'adolescence, lorsque l'imagination, au pouvoir de la fiction, ne suffit plus à masquer la réalité qui s'impose avec l'âge.

Émergent de cette envie, des nouvelles, des pensées et un ensemble de souvenirs touchants et drôles, qu'il n'appartient qu'aux lecteurs de rattacher à leur propre expérience.

L'aventure des concerts des Beatles avait commencé dans des caves, celles d'un ancien entrepôt : The Cavern, à Liverpool. Elle se finirait sur le toit de l'immeuble Apple pour un dernier set en janvier 1969. De la cave au toit, une ascension vertigineuse.

Avis lecture :

Ce livre/recueil se lit deux fois.

La 1ère fois, on le feuillette, on lit les titres des chapitres, on chantonne... on regarde les poèmes. Un peu comme un album de musique, on le découvre dans sa globalité à la 1ère écoute.

Puis vient la 2ème lecture, plus "réglementaire", plus attentive, page par page, où l'on s'attache aux mots.

Qu'est-ce qui m'a attiré sur ce roman? Les Beatles (sur la couverture bien entendu et comme sujet du livre...). Tout le monde connait les 4 garçons dans le vent, j'étais donc curieuse de voir comment l'auteur allait investir ce monument de la chanson anglaise. C'est plutôt réussi, on sent le côté respectueux du fan, qui fait le parallèle entre sa vie perso - d'ado avec ses amours & ses déceptions et d'adulte avec ses emmerdes - et son groupe fétiche. On alterne entre courts récits sur la vie de l'auteur, petits poèmes et éléments romancés sur des moments de vie des jeunes Anglais (dont leur rencontre avec Dylan).

Je reste convaincue que la musique guide notre quotidien, que certains morceaux nous touchent plus que d'autres, qu'on s'y retrouve tel un cocon protecteur...je pense que l'auteur partage ce sentiment.

On sent toute la sensibilité de l'auteur au travers des mots.

A souligner certains titres de chapitres plutôt drôles, avec de nombreux clins d’œil et renvois à leurs chansons.


Au final, je ne sais pas lequel des Beatles je préfère, peut être que je suis un peu comme la reine d'Angleterre, et que mon préféré c'est Ringo...mais comme le montre le dernier chapitre, nous avons tous une petite partie de chaque Beatles en nous! C'est probablement ça au final la recette du quatre-quarts ou de la magie des Fab Fours.

Petit clin d’œil : promis, si je croise l'auteur dans un train, je lui sourirait en prétendant être une anglaise... (quoique mon accent très frenchy risquerait de vite me démasquer)!


Merci pour cette balade, au rythme anglais, un peu rock, qui sonne tellement vrai.

Les étrangers sont toujours séduits quand vous leur envoyez quelque chose avec la tour Eiffel. Les étrangers les plus malins construisent mêmes une réplique de la tour Eiffel chez eux, sur leur territoire, ça leur évite la plupart du temps de débarquer à Paris où, dans les grandes lignes, les rues sont sales et la courtoisie est de la préhistoire, mais surtout les transports et les employés de la tour Eiffel se mettent en grève au moment où vous voulez grimper dessus.
Tout ce qui vient du Japon est déjà suffisamment inédit pour moi. Inédit et profond. Si je n'avais pas si peur de l'avion je crois que je partirais le plus souvent possible au Japon. Il y a une discrétion, une courtoisie, un raffinement qui sont ma tasse de thé en terme de civilisation [...].
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