Là où tu iras j'irai
Auteur : Marie Vareille
Éditeur : Le Livre de Poche (28/02/2018)
352 pages
Résumé :
Isabelle a 32 ans, un chihuahua nain prénommé Woody-Allen et une carrière d'actrice comparable à celle du Titanic : prometteuse en théorie, catastrophique en pratique. Le jour où elle refuse la demande en mariage de l'homme qu'elle aime, sous prétexte qu'elle ne veut pas d'enfant, elle se retrouve à la rue, avec pour toute fortune vingt-quatre euros sur son compte en banque. Elle est alors forcée d'accepter le seul travail qu'on lui propose : utiliser ses talents de comédienne pour séduire Jan Kozlowski, un jeune veuf sur le point de se remarier. La voilà donc partie en Italie, dans la maison de vacances de la richissime et déjantée famille Kozlowski. Seule ombre aux deux semaines de dolce vita qui se profilent : pour exécuter en toute discrétion sa mission « séduction », Isabelle devra jouer le rôle de l'irréprochable nanny anglaise de Nicolas, 8 ans, qui n'a pas prononcé un seul mot depuis la mort de sa mère cinq ans plus tôt. Isabelle est bien loin d'imaginer à quel point cette rencontre improbable avec ce petit garçon blessé par la vie va bouleverser sa vision du monde.
Je pensais que ça faisait partie de votre rôle, mais, en fait, vous pédalez vraiment à côté du vélo.
Avis :
Alors qu’en ce moment tout le monde lit Le syndrome du spaghetti, moi c’est Là où tu iras j’irai que je viens de terminer.
J’avais rencontré Marie Vareille au détour d’un stand à Lire à Limoges 2018 ; depuis, son petit roman dormait dans ma bibliothèque. Il aura fallu que je participe au challenge Booklanta sur Instagram pour que je l’en sorte et que je ne puisse plus le lâcher.
Je viens d’avoir un beau coup de cœur pour les personnages rencontrés entre ces pages, et je suis déçue de devoir déjà les quitter.
J’ai lu le résumé de Là où tu iras j’irai il y a 2 ans, au moment de son achat. C’est donc totalement sans savoir ce qui m’attendait que je me suis glissée dans ce feel good. J’y ai découvert un roman qui fait rire et met du baume au cœur. Un roman qui ne se lit pas mais se savoure.
A travers ses personnages décalés et parfois un peu à côté de leurs pompes, Marie Vareille aborde avec humour et délicatesse des sujets tels que le deuil, le désir d’enfant ou encore le harcèlement scolaire. Ces personnages si attachants, qu’on n’a pas envie de les quitter.
Dans là où tu iras j’irai, il y a plein de références qui m’ont fait sourire. La principale, bien entendue, étant Harry Potter. Le récit est plein de peps, drôle, parfois un peu moqueur, mais tout en gentillesse.
J’ai adoré Isabelle. Isabelle qui pédale à côté de son vélo (qu’est-ce qu’elle est bien trouvé celle-là), Isabelle et ses idées loufoques, Isabelle et son manque de tact, ou plutôt sa manie de parler sans réfléchir. Isabelle si rafraîchissante. Mais il n’y a pas qu’elle ; il y a aussi ses meilleurs amis tellement originaux. On sent le grain de folie propre à toute grande amitié, on sent qu’ils se sont bien trouvés ; ils forment un trio totalement désassortis et pourtant très unis. Il y a Nicolas, ce petit bonhomme si attendrissant et totalement perdu. Il y a Zoé et Adriana, ses sœurs si différentes qui savent chacune faire valoir leur point de vue. Et il y a Valentina, la grand-mère au "balai dans le cul", qui saura vous surprendre et vous émouvoir.
Là où tu iras j’irai, c’est un livre arc-en-ciel, un condensé de bonheur et de bien être. Coup de cœur pour cette première lecture de Marie Vareille.
On n’a jamais le bon âge, de toute façon. On passe son enfance à trouver qu’on est trop jeune et le reste de sa vie à penser qu’on est trop vieux.
***
Arriva alors ce qu’il se passe chaque fois qu’un individu normalement constitué ouvre pour la première fois le premier tome de Harry Potter : le monde extérieur se dissipa peu à peu jusqu’à s’évanouir dans sa totalité. Quatre hommes armés auraient pu jaillir de la cheminée, déguisés en Casimir, elle ne les aurait pas remarqués.
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