La fille de l'air tome 1 "Croix-Comtesse" - Pascal Davoz & Yves Plateau
Auteurs : Pascal Davoz et Yves Plateau
Idées + éditions
Parution : Mars 2019
Note : 3,5 / 5
48 pages
Résumé éditeur :
Septembre 1914.
Marie Marillac est infirmière dans l’armée Française, mais rêve de se faire muter dans l’aviation pour devenir pilote… Et si possible pilote de guerre… Pilote ? A la rigueur. Dans une escadrille opérationnelle ? Jamais !
« Une femme n’est pas à sa place dans un aéroplane. Elles n’ont pas les nerfs assez solides ! » - Dit-on à l’état-major.
D'ailleurs la loi interdit tout simplement les pilotes féminins dans les unités de combats.
Mais la devise de Marie est : « Aller plus loin, plus haut ! Encore et toujours. »
Rien ne l’arrêtera, elle a fait siens les vers de Monsieur Jules Verne :
« Je suis blonde et charmante, ailé et transparente, Sylphe, follet léger, je suis fille de l’air, que puis-je avoir à craindre ? Une nuit de m’éteindre ? Qu’importe de mourir comme meurt un éclair ! »
Avis lecteur :
Avec ce tome 1, on découvre le destin extraordinaire de la jeune Marie Marillac.
Nous sommes au tout début de la 1ère guerre, Marie est infirmière dans l'armée.
Un jour son train est attaqué, et fort heureusement elle avait vu arriver l'avion qui leur a tiré dessus et a réussi à se protéger. A partir de là, elle va vouloir devenir aviatrice.
Nous allons donc suivre son combat pour réussir son rêve, dans ce monde militaire très macho (aucune femme pilote en 1914), on va suivre aussi les pièges qu'elle devra éviter, car sa place irrite certains.
Marie est un personnage courageux, obstiné et avec un grand cœur, féministe avant l'heure.
Coté dessin, je dirais que c'est une BD plutôt classique. Les traits sont fins, les visages très réalistes (ainsi que les horreurs de la guerre, bien représentées).
Je pense que le dessinateur doit s'y connaître en avion, car les détails sont très précis.
Une BD historique, avec une pionnière. Belle découverte, à suivre.
Merci Babelio et Idées + pour cet envoi dans le cadre de masse critique.
On peut se traiter de con, mais avec "tu" devant, c'est la solidarité des gens de l'air...
Allons, Colonel, sur terre un homme sur deux est une femme, soyons respectueux de nos moitiés...
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