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Les chimères du printemps - Djenny Bergiers

Les chimères du printemps

Auteur : Djenny Bergiers Editeur : EDITIONS PLUME BLANCHE (01/03/2022)

250 pages


Résumé :

Maître du Printemps depuis de nombreux siècles déjà, Maewyn espère retrouver son humanité… et sa mortalité. Doux, pacifiste et rêveur, le bel irlandais entame, enthousiaste, la liste de tâches confiées par les Etoiles. Sa quête guide alors ses pas vers Dalia, étudiante, musicienne et maman d’un petit bonhomme dont les gazouillis rythment sa vie. Seulement rien n’est jamais offert, surtout pour un Maître des Saisons. L’heure est venue d’assumer ses choix et d’affronter les conséquences de ses actes.


Avis :

Alors que le temps s'adoucit, que les bourgeons se forment et que les fleurs éclosent, le printemps s'invitant tout doucement, j'ai eu envie de découvrir le roman à la couverture tellement dans le thème de Djenny Bergiers.

C'est un roman assez court, qui se lit indépendamment du précédent, Les entraves de l'Hiver, puisqu'aucune mention ne lui est faite. Le récit se déroule dans un tout autre lieu, avec des personnages totalement différents. Ici, c'est à Dublin que l'auteure nous transporte et j'ai beaucoup aimé certains de ses clins d'œil, comme l'origine du trésor des farfadets au pied de l'arc-en-ciel. Ambiance bière et musique garantie.

C'est un roman différent donc mais pourtant, on retrouve la même trame que celle de son grand-frère : une jeune-fille attachante et un peu à part, un maitre des saisons qui cherche à se libérer de ses entraves, une quête pour cette libération. Les chapitres alternent entre Dalia et Maewyn, entre moments partagés et ceux passés à leur occupations propres (études pour elle et recherche des éléments dont il a besoin pour lui). Il y a, au final, assez peu de surprises.

A travers son roman, Djenny Bergier traite avec justesse, je pense, le sujet un peu tabou des mères-filles. Même si Dalia a 20 ans, elle est seule pour élever son enfant et le bon samaritain ne voit pas forcément ça d'un œil tolérant. Je lui ai découvert une grande force et ai trouvé très justes les descriptions des relations parent/enfant. Maewyn, quant à lui, désire plus que tout une famille, ce qui le différencie des hommes de son âge (de son âge d'apparence bien sûr car en vrai il a 1500 ans).

La plume est douce, délicate et décrit avec doigté des instantanés de vie. Elle met en évidence la notion de temps qui s'écoule, temps qui n'est pas le même pour tous, que ce soit ces divinités que l'on approche par l'intermédiaire de Mae, ou la notion de maladie. J'ai beaucoup aimé découvrir le Mae humain, avant qu'il ne deviennent maître et constater l'impact d'une décision sur une vie.

J'ai également adoré ce qui lie Kylian et Dalia, cette amitié indéfectible que rien ne peut contrecarrer. Il y a de beaux sentiments, de belles relations.

Si je pense avoir préféré ce tome au précédent, peut être parce que les personnages m'ont plus parlé, il m'a à nouveau manqué un petit quelque chose pour que ma lecture m'accapare complétement; j'ai trouvé quelques longueurs et n'ai pas été touchée autant que j'aurais pu l'être parce qu'elle dégage. Question purement de ressenti donc, tous les ingrédients étant présents dans ce roman pour en faire une bonne histoire.

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