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Tout ce qui est sur terre doit périr - La dernière licorne - Michel Bussi

La dernière licorne - Michel Bussi

Auteur : Michel Bussi

Pocket

Parution : Octobre 2019 (réédition)

Note : 5/5

764 pages

Résumé éditeur :

Une masse sombre, inexpliquée, prise dans les glaces millénaires du mont Ararat.

Un livre interdit, gardé sous clé dans l’enfer du Vatican.

Un animal de bois, énigmatique, portant au front une corne unique.

Les indices sont là, éparpillés. Un gigantesque puzzle à reconstituer pour remonter à l’origine de toutes les religions du monde.


De Bordeaux à Hong Kong, en passant par l’Arménie, Zak Ikabi n’a qu’une obsession : en réunir toutes les pièces. Et trouver ainsi l’arche de Noé.

Embarquée malgré elle dans sa quête, la glaciologue Cécile Serval, aussi érudite que volcanique, se voit bientôt confrontée à un véritable déluge de questions. Et de balles de kalachnikovs…


Car pour garder ce secret, certains sont prêts à tous les sacrifices….

Vous voyez Arsène et Cécile. Noé existe! Il est trader en Auvergne et ce moulin et son arche...

Avis lecture :

Je peux vous résumer ce thriller en un seul mot (malgré ses 700 pages) : ADDICTIF!

Vous voilà prévenu les Reader's.


On accompagne plusieurs personnages aux quatre coins du monde. Un point commun : l'Arche de Noé.

Au fil des pages, une véritable course contre la montre s'engage. On suit les protecteurs de l'Arche (les fameux Nephilim qui doivent permettre le maintien de l'équilibre du monde) contre ceux qui veulent la détruire ou se l'approprier pour l'argent. Si on ajoute à tout ça une bonne dose de religions, on obtient un mélange explosif ou un puzzle géant.

Du Vatican, en passant par la Russie et bien entendu sur les pentes du Mont Ararat, on suit Zak (le mystérieux Zak, l'illuminé) et ses otages : Cécile la chercheuse française "tête de mule" qui campe sur ses positions basées sur la science et le surprenant Professeur Parella. Des personnages opposés mais qui se vont au final bien se compléter dans cette folle aventure.

Il y a également Cortès et sa bande, aussi cruels et manipulateurs les uns que les autres.


Il y a des rebondissements et des fausses piste.

J'aime aussi beaucoup l'éclairage de Bussi sur les croyances religieuses et sur et les "superstitions inventées par les hommes sous couvert de religion", leurs points communs et leurs différences et la mystique Licorne si présente dans des œuvres du Moyen-Age (et dans une tapisserie ornant les murs de la maison Gryffondor dans les livres d'Harry Potter).

Le rythme est très soutenu, surement accentué par des chapitres relativement courts (plus de 110 chapitres en tout).

Le roman est partagé en 9 courses, comprenant elles mêmes plus étapes.


Cortès nous révèle sa théorie dans les derniers chapitres, qui n'est pas une réelle surprise mais qui est bien amenée et reste cohérente avec l'ensemble.

On découvre aussi à quoi correspond " l'anomalie de l'Ararat", fil rouge du roman.


Comme vous le savez peut être, je suis fan des thrillers qui mêlent Histoire (plus ou moins romancée), suspense, religions... Avec ce roman, je suis ravie, l'histoire est passionnante. L'auteur y explique les nombreuses recherches et le passé de la quête des chercheurs de l'Arche. C'est très instructif et parfaitement documenté.

Bien entendu, le monde entier connait le mythe du déluge, mais on apprend énormément de détails dans ce roman (tant sur l'Histoire et les évolutions des croyances dans le temps que sur la géographie du secteur).

J'ai eu un mal fou à le quitter, à chaque chapitre, je me disais "encore un"... et cet aspect est génial, j'aime les livres qui captivent à ce point.

Donc, si vous aimez les polars ésotériques, foncez et suivez ce périple qui vous emmènera loin et vous tiendra en haleine jusqu'au bout!!!


Petite anecdote : ce roman avait été publié sous un pseudo, Tobby Rolland, pour voir s'il rencontrerait le succès sans bénéficier de l'aura du "nom" de son auteur.

Puis, doucement, la lumière dans les yeux de l'ours s'éteignit. Otek savait que les deux petites étoiles qui illuminaient le regard de l'ours allaient rejoindre le ciel, tout comme les siennes, un peu plus tard. C'était ainsi. Les vivants devaient quitter la terre pour peupler le ciel. Un jour, dans très longtemps, lorsqu'il y aurait eu des morts, des morts et encore des morts, le ciel ne serait plus qu'un champ entier d'étoiles, aussi nombreuses et serrées que les fleurs dans les champs. Alors, la nuit n'existerait plus.
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