Toy Boys don't cry
Auteur : Laëtitia de Zelles
Éditeur : AUTO ÉDITION (01/10/2020)
136 pages
Résumé :
Et si certains personnages secondaires de la saga Toy Boys (paru chez City Éditions ; collection Eden) contaient des moments importants de leur histoire ? Du jeune adulte qui tombe amoureux, à la mère de famille qui refait sa vie, en passant par le séducteur arrogant, Toy Boys don’t cry est un recueil de cinq nouvelles qui parle de l’amour sous toutes ses formes : le sentiment amoureux, l’amour des siens, l’acte charnel et bien plus encore. Eléa – l’héroïne et narratrice de Toy Boys – étant le point commun à tous ces personnages, elle apparaît en pointillés au fil des pages et de manière originale en introduction de chaque nouvelle.
Avis :
J'ai eu la chance de remporter ce recueil de nouvelles à l'occasion d'un concours 100% auto-édition organisé par Sandrine (Bla_bla_mum) sur Instagram. Pour moi qui ne connaissais ni la plume, ni l'univers de Laëtitia De Zelles, il m'a permis de faire connaissance avec les personnages secondaires de sa duologie Toy boys.
Ce recueil peut être lu, je le confirme, puisque c'est mon cas, sans avoir lu au préalable la saga Toy boys. Tout est compréhensible sans contexte et, le seul inconvénient que cette pré-lecture peut avoir, c'est de nous donner envie de retrouver ces personnages.
J'ai donc plutôt apprécié l'expérience et pourtant, je ne suis pas "très" nouvelles, ayant tendance à être un peu frustrée de ne pas en avoir assez. Dans Toy Boys don't cry, j'ai plutôt pris ça comme des petits instants de vie, nous permettant de découvrir différents personnages avec en fil rouge une fameuse Eléa (héroïne de la duologie); en effet, chaque personnage a un lien avec elle.
Chaque nouvelle est introduite par un article du blog d'Eléa, abordant différents aspects du quotidien, en particulier lorsqu'il s'agit d'amour. J'ai beaucoup aimé la façon dont ces posts sont tournés et ouvrent sur le récit qui suit.
Chaque nouvelle relate, entre autre, une rencontre et est datée, ce qui permet au lecteur de situer chaque scène dans le temps (et par rapport à la duologie). J'ai particulièrement apprécié la nouvelle sur la mère d'Eléa, dont j'ai trouvé la forme très originale; en effet, Laëtitia nous raconte l'expérience vécue par Sophie à travers des lettres qu'elle s'écrit à elle-même.
Si les premières nouvelles sont assez "sages", quelques scènes plus "hot" apparaissent par la suite. Ces dernières sont joliment tournées et permettent d'introduire la notion de "sex friend" ainsi que le principe de dissociation des sentiments de l'acte charnel.
Dans Toy boys don't cry, on rencontre des personnages plutôt sympa; j'ai notamment beaucoup aimé Andrea (et ce n'est pas parce que c'est le prénom de ma fille puisqu'il s'agit ici d'un homme) et Thibault, le c*****d que des flashs back nous font voir différemment. On côtoie la vie étudiante française (pour une fois) et on profite en souriant des ces quelques instants dans la vie d'autres.
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