The Greatest Showman
Date de sortie 24 janvier 2018 (1h 44min)
De Michael Gracey
Avec Hugh Jackman, Zac Efron, Michelle Williams…
Genres Drame, Musical
Nationalité américain
Synopsis
The Greatest Showman célèbre la naissance du show-business et l’émerveillement que l’on éprouve lorsque les rêves deviennent réalité. Inspirée par l’ambition et l’imagination de P.T Barnum, voici l’histoire d’un visionnaire parti de rien qui a créé un spectacle devenu un phénomène planétaire.
Avis
Ce sont bien trois films que j’ai été voir la dernière semaine des vacances. Après Ferdinand avec mon fils, Le Labyrinthe avec mon mari, c’est toute seule que j’ai découvert the Greatest Showman. Plus beaucoup de séances malgré un petit mois de sortie, mais je voulais vraiment vraiment le voir ! Déjà parce que Hugh et Zac quoi, et ensuite parce que la plupart des filles de mon cours de danse qui l’avaient vu ont beaucoup aimé… et peut-être même bien que ce sera notre spectacle l’année prochaine !
Je suis donc ressortie enchantée de mon visionnage, les musiques dans la tête.
The Greatest Showman commence fort. On découvre Finéas (Hugh) alors qu’il est encore un enfant. Et oui, j’ai encore pleuré devant un film, la détresse et l’injustice dans laquelle il se trouve m’ont bouleversée. J’ai adoré la façon dont on entre dans l’histoire, en voyant ce jeune garçon rêver face à son reflet dans une vitrine. C’est là tout le corps de ce film : croire à ses rêves et tout faire pour les atteindre.
Pourtant, tout s’arrange pour Phinéas, le garçon grandit et a eu raison de croire à ses rêves ; il réussit tout ce qu’il entreprend mais son statut de « nouveau riche » lui colle à la peau et il ne souhaite que s’en défaire. Aveuglé par ce besoin, lui qui était un rêveur se satisfaisant des choses simples, m’a passablement agacée par son comportement, délaissant l’essentiel pour se lancer dans une quête insensée, jusqu’à s’en brûler les ailes. Il a heureusement la grande chance d’être entouré par des êtres sur qui l’on peut compter, même s’il les a déçus. Phillip (Zac), lui, est beaucoup plus lucide que son associé ; alors qu’il aurait plus à perdre, venant d’une grande famille. J’ai bien plus apprécié son personnage qui ose, qui épaule et qui se révèle à lui-même au fur et à mesure (et je ne dis pas ça parce que c’est Zac). The Greatest Showman c’est aussi une histoire de famille, de laissés pour compte, d’acceptation (ou de rejet), de racisme (qui est évoqué avec Anne et son frère), de jugement mais c’est surtout une grande fresque musicale.
Un spectacle époustouflant, des chansons entrainantes et rythmées (du genre qu’on a encore dans la tête en sortant et sur lesquelles on a envie de danser). Le film dure 1h46 (je viens de regarder), mais je serai sans soucis restée plus longtemps dans la salle, à découvrir d’autres chorégraphies spectaculaires. Peut-être bien que je vais prendre le CD même.
À noter la présence de Michel Williams dans le rôle de la femme de P.T. Barnum (Phinéas), qu’il est agréable de retrouver. Et la belle prestation de Zendaya, qui est magnifique, et dont je viens de comprendre pourquoi le visage m’était familier (elle a joué dans Shake it up, série sur laquelle j’ai parfois zappé) !