Rebecca
Auteure: Daphné Du Maurier
Editeur: Livre de Poche /Albin Michel
633 pages
Résumé éditeur:
Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ? Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d’œuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Il fait aujourd’hui l’objet d’une traduction inédite qui a su restituer toute la puissance d'évocation du texte originel et en révéler la noirceur.
Avis lecture:
On m'avait conseillé ce roman de Daphné Du Maurier, adapté au cinéma par le grand et inimitable Hitchock!!!!
Rebecca de Winter est décédée en mer. Veuf, Monsieur De Winter part en voyage à Monte Carlo, où il fait la connaissance de la jeune femme qui deviendra bien vite la nouvelle Mme de Winter. Il l'amène ensuite à Manderley, sa magnifique propriété, en Angleterre.
Dès lors Mme de Winter (je n'ai pas le souvenir que nous ayons su son nom à un quelconque passage du roman...) trouve son mari distant, les domestiques continuent à vouer un culte à Rebecca et ainsi la jeune femme a bien du mal à trouver sa place. L'ombre de Rebecca hante les murs de la propriété. Dès lors, Mme De Winter a toujours l'impression de mal faire, essaye d'agir comme l'aurait fait la première Mme De Winter, mais elles ont un caractère fort différent et quoiqu'elle fasse, elle pense qu'elle ne sera jamais à la hauteur.
Mme Danvers est la personne que craint le plus Mme De Winter... : elle sent une animosité à son égard qu'elle a du mal à expliquer. Elle sait qu'elle était sa gouvernante et ainsi sa plus proche confidente mais elle ne comprend pas qu'elle n'arrive pas à faire son deuil...
Dès le début du roman, sans réellement pouvoir l'expliquer, nous ressentons un étrange sentiment d'oppression, la noirceur du roman, malgré l'écriture fluide de l'auteure, nous frappe d'emblée. Ce sentiment ne nous quitte pas tout du long, jusqu'au final indéfinissable.... !! Le fait que l'on ne connaisse pas le prénom de l'héroïne ne m'a pas dérangée à la lecture, mais me saute aux yeux maintenant que j'essaye de vous en faire un résumé. Peut-être une façon pour nous aussi de ne pas s'identifier à elle, de rester en quelque sorte "bloqué" sur le prénom de Rebecca.
Je serai désormais plus que curieuse de découvrir le film qu'Hitchcock a tiré de ce roman. Bien moins connu que les oiseaux (pourtant également écrit par Daphné du Maurier), on y trouve dans le rôle de Maxim De Winter le grand Laurence Olivier. Hitchcock étant le maître incontestable et incontesté du suspense, j'imagine qu'il a dû sublimer cette oeuvre...