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Le Cri - Nicolas Beuglet


Le Cri

Beuglet Nicolas

XO Editions / Pocket

****,5 /5

Le résumé me tentait particulièrement (retrouvez-le à la fin de la chronique). Il promettait un récit glaçant et angoissant.

Dès les premières pages, on découvre l’inspectrice Sarah Geringën et on est d’emblée confronté à son humanité, ce qui est très malin puisqu’on va développer une certaine empathie à son égard. Par contre, si l’histoire est bien écrite et que tout sonne juste, l’écriture ne m’a pas embarquée immédiatement. Je ne sais pas vous expliquer en quoi je l’ai trouvé impersonnelle mais c’est pourtant la sensation que j’ai eu, du moins, au début.

Pour en revenir à l’histoire, je l’ai trouvé particulièrement mystérieuse et le scénario très bien pensé ! On va de découvertes en découvertes et il est impossible de deviner à l’avance quels vont être les futurs rebondissements. C’est typiquement le genre de livre si prenant qu’on peine à le lâcher avant de l’avoir terminé.

Une autre chose qui fait la force de cette histoire, c’est que Nicolas Beuglet s’est documenté et qu’il a utilisé des faits, des personnes et des lieux qui ont réellement existé. L’hôpital psychiatrique qui sert de point de départ existe véritablement, le patient 488 a existé, le projet dont il est question a existé… Enfin, l’auteur a utilisé des recherches scientifiques plus ou moins anciennes qui m’ont vraiment intriguées et qui m’ont donné envie d’en savoir plus.

Même si cela reste une histoire, ça l’ancre dans le réel et lui apporte une base solide.

Malgré tout, ce très bon thriller ne fait pas partie de mes coups de cœur par ce que deux choses m’ont chiffonnée : l’écriture (même si c’est bien écrit, je n’ai pas réussi à passer outre le côté un peu mécanique que j’ai ressenti) et le côté religieux, même si l’auteur ne rentre dans aucune polémique, c’est un aspect de l’histoire qui m’a moins plu.

En bref : Avec le cri, Nicolas Beuglet nous plonge dans un incroyable thriller qui débute dans un hôpital psychiatrique d’Oslo mais qui va nous conduire bien plus loin dans le temps et dans l’espace. Vous n’allez pas pouvoir le lâcher avant d’avoir découvert la vérité !

Résumé de l'éditeur :

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre… Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ? Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort… Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !

Inspiré par des découvertes et des événements réels, Le Cri renvoie à nos peurs les plus intérieures. Un thriller sur la folie des hommes et le danger d’une science dévoyée, transformée en arme fatale.

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