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À la lumière du petit matin - Agnès Martin-Lugand


À la lumière du petit matin - Agnès Martin-Lugand

Auteur : Agnès Martin-Lugand

Pocket

Parution : Novembre 2018

376 pages

Note : 3/5

Résumé éditeur :

À l'approche de la quarantaine, Hortense se partage entre son métier de professeur de danse et sa liaison avec un homme marié. Elle se dit heureuse, pourtant elle devient spectatrice de sa vie et est peu à peu gagnée par un indicible vague à l'âme qu'elle refuse d'affronter. Jusqu'au jour où le destin la fait trébucher...

Mais ce coup du sort n'est-il pas l'occasion de raviver la flamme intérieure qu'elle avait laissée s'éteindre ?

Avis lecture :

On retrouve les ingrédients des livres de cette auteure : des personnages/héros simples, attachants, ayants des vies normales (job, appartement…).

J’avais été captivée par Les gens heureux, j’ai eu envie de poursuivre avec celui-ci (j’adore les couvertures, noir&blanc de chacun des romans, ça aide aussi).

Mais je suis au final assez partagé sur ce roman : même si le livre se lit très facilement, il y a de l’émotion bien sur et de l’humour mais je l’ai trouvé un peu prévisible.

Dans l’ensemble, l’histoire tourne autour d’Hortense, et de quelques proches. Suite à une blessure à la cheville, cette prof de danse voit sa vie s’effondrer… Elle le vit comme une difficulté à surmonter et si au final, c’était l’occasion pour elle d’ouvrir (enfin) les yeux, de repartir de zéro et de se poser les bonnes questions.

La relation d’Hortense, avec un homme marié est finement décrite. Le « rôle » de la maîtresse, sa solitude d’être celle qui n’existe pas. Une histoire « d’amour » (ou pas), nocive au final pour elle.

Je dois l’admettre, Hortense par moment m’a un peu agacé, j’avais envie de la secouer, de lui dire « allez ça suffit maintenant, on se bouge ». Mais j’aimerais bien passer quelques jours avec elle à la Bastide, au bord de la piscine, à siroter un rosé et l’admirer danser.

L’écriture reste simple, fluide. Il n’y a pas vraiment de temps morts.

La conclusion de cette histoire nous amène à faire une auto-réflexion sur nous même : agissons-nous en fonction de ce que nous sommes, de nos envies ou de ce que les gens autour de nous attendent ?

Mes élèves, depuis qu'elles avaient appris lundi que j'étais blessée, s'étaient débrouillées pour venir déposer des lettres, des cartes postales, des dessins pour les plus petites, et même des tablettes de Galak - elles savaient que c'était mon péché mignon.
La réalité me rattrapa. Toutes les personnes de mon entourage - hormis Sandro, qui n'était pas franchement une référence - avaient leur famille, leur propre famille à eux, pas simplement celle des amis qu'on se choisit; ils avaient tous construit un foyer. [...] J'avais refusé de voir le temps passer, le temps filer, le temps m'échapper, et j'en étais là aujourd'hui. Je ne serais jamais qu'une marraine, sans famille à moi. Je me sentais pathétique d'en être arrivée là.
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