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Le réveil de Morphée - Aloisia Nidhead


Camille Martins 2

Le réveil de Morphée

Auteur : Aloisia Nidhead

Éditeur : Auto édition (28/10/2019)


Résumé :

Camille Martins est l'héritière de Morphée, maintenant elle en est certaine. Lycéenne curieuse, elle croyait tout savoir sur les mythes grecs anciens. Toutefois, ce qu'elle a découvert est infiniment plus passionnant, mais aussi dangereux, car le médaillon qu'elle a reçu en héritage est également convoité par une sombre société secrète. Camille doit sauver sa mère des griffes des Oneiroi avant que ceux-ci ne mettent leur menace à exécution et sèment le chaos sur Terre. Elle sait maintenant qu'elle est la clé pour empêcher les dieux des Songes d'assouvir leur vengeance. Elle devra choisir en qui accorder sa confiance car le chemin des Enfers promet d'être semé d'embûches.


On ne fait pas toujours les bons choix, surtout quand il sont dictés par un besoin vital.



Avis :

J’ai lu le premier tome de Camille Martins : La prophétie des songes, il y a à peu près 2 ans ; j’en garde un souvenir lointain mais plutôt positif (comme le prouve ma chronique sur ledit tome) et j’ai donc souhaité découvrir le second (et dernier je m’en rend compte sur la fin) tome de la duologie de Aloisia Nidhead.

Comme je vous le disais, les souvenirs que j’ai du premier tome sont plutôt diffus… Plusieurs années et livres lus plus tard, cela n’est pas très étonnant, mais j’ai eu un peu de mal à me glisser à nouveau dans l’univers de l’auteure. La lecture m’a pourtant semblée totalement fluide et addictive, j’ai retrouvé avec plaisir Camille et Luna, dont le lien est toujours aussi fort et agréable à lire. Toujours le même petit à priori sur l’univers lycéen que nous dépeint Aloisia, qui fait légèrement cliché, avec un petit air campus américain alors que le récit se déroule en France ; mais personnellement c’est le genre d’ambiance que j’aime bien ^^

J’ai été un peu perturbée par le personnage d’Alban qui semble dans un premier temps passer au second plan, alors qu’il me semblait qu’il était en train de prendre de l’importance. Ce personnage m’avait pas mal intriguée, sous ses allures de « star du lycée » se cachant un jeune-homme en plein questionnement, enfant de la DASS. Pourtant, l’auteure lui réserve un autre sort que celui auquel j’aurai pu m’attendre alors que Camille et lui se rapprochaient. Je l’ai trouvé un peu plus inconstant ici, moins attachant, un peu comme un figurant ; au fil du récit, il va toutefois réussir à s’imposer à nouveau. Un nouveau personnage fait son apparition dans ce second volet : Volkan Thésis, un nouveau « beau gosse » qui ne laisse, lui non plus, pas Camille indifférente. Son personnage est plutôt mystérieux et, s’il devient récurrent sur la fin du récit, nous n’en apprenons pas beaucoup sur son passé.

Ce que j’ai adoré dans ce tome, c’est la place que prend la mythologie grecque : elle est omniprésente. Les jeunes-gens entreprennent des recherches pour comprendre la prophétie, et surtout pour venir en aide à la mère de Camille. Des personnages de légende se cachent sous tous les traits et les filles/fils de sont au RDV. Aloisia intègre également le folklore local à son récit, notamment pour aider à la localisation de l’entrée des enfers, et balades et incantations en grec ou autre langage ancien achèvent de planter le décor.

L’auteure revisite l’univers mythologique d’une très chouette façon. Son récit a clairement des airs de Young Adult et j’avoue avoir un peu décroché après le récit du jeune Emerik qui permet de localiser la porte des Enfers. Pourquoi ? je ne saurai le dire, peut être le fait que les révélations arrivent un peu trop vite ou que les décisions de Camille ne semblent pas toujours cohérentes. La plume de d’Aloisia est toujours très agréable à lire, mais tout semble un peu simple, un peu convenu. J’ai par contre bien aimé apprendre ce qui est réellement à l’origine de la malédiction qui pèse sur Morphée, comment, même chez les Dieux, la soif de pouvoir engendre traitrise et opportunisme.

Je suis également restée un peu sur ma faim en ce qui concerne la partie « romance » ; je mets des « » car si, comme toutes les jeunes-filles de leur âge, Camille et Luna s’intéressent aux garçons, il n’y a pas réellement de romance dans Le réveil de Morphée, simplement des suggestions, qui ne sont jamais confirmées et ce, même après le dénouement. [SPOILER] De plus, j’ai trouvé assez étrange le comportement de Morphée qui se retrouve à mener une vie de famille avec une femme qu’il n’a, à priori, jamais vraiment choisie. [SPOILER]

Quoiqu’il en soit, j’ai passé un agréable moment, immergée parmi ces créatures de légende, aux côtés de ces jeunes-gens. Un roman fantastique YA, qui devrait séduire les plus jeunes comme les plus vieux.


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