Sylve-Dôme
Auteur : Jessica Motron Editeur : L'ALSACIENNE INDÉPENDANTE (29/11/2021)
192 pages
Résumé :
Paris, 2062. Dans un monde où un virus dévastateur a éradiqué toute forme de magie, Priam, un jeune professeur d’histoire déprimé, peine à vivre dans cette société urbanisée qu’il déteste. Mais un Sylve-Dôme offert par sa sœur pourrait lui redonner du baume au cœur. C’est sans compter sur son neveu Léonard, qui l’entraînera malgré lui dans une aventure aussi merveilleuse qu’effrayante. Priam est-il vraiment prêt à vivre son rêve et les dangers qui l’accompagnent ?
Avis :
Avec déjà quelques livres Alsacienne Indépendante à mon actif, je n'ai pas su résister à la sublime couverture de Sylve-Dôme lorsque je l'ai découvert sur SimPlement. L'occasion d'étoffer mon catalogue de la maison d'édition.
L'univers de Jessica Motron est très original, à cheval entre conte futuriste et fantastique. Elle nous présente la situation planétaire dans 40 ans et elle mêle les FMB (Fantastic Magical Beings) à l'Histoire que nous connaissons (seconde guerre mondiale, virus dans les années 2020...). Le monde totalement déconnecté de la nature qu'elle met en scène, avec technologies et oxygène de synthèse est effrayant de réalisme et de morosité.
Sylve-Dôme est un récit vraiment court. La plume de l'auteure est agréable et plutôt simple. L'enchaînement des évènements fait un peu scolaire, ce qui ne m'a pas empêché de me laisser porter par les aventures de Priam et d'enchaîner les chapitres sans m'en rendre compte.
Une fable très sympa qui met en évidence l'égoïsme de l'homme (cf. la manière dont sont construits les Sylves-Dômes) et sa capacité à résister dans toutes les circonstances. Il est intéressant de voir Priam, qui n'a pas fait le deuil de la nature, se transformer au contact de la sylve. Plus encore, de voir son comportement (vis à vis de son neveu notamment) évoluer, sa manière de voir les choses se modifier et l'envie de se battre pour protéger ce qui lui est cher s'imposer.
Une trame en soi assez facile pour un récit qui s'adresse, à mon sens, aux plus jeunes même si elle ne manquera pas de divertir leurs parents.
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