Les soeurs Charbrey tome 2
Un mari récalcitrant
Cassandra O'Donnell
Editions J'ai Lu
Résumé éditeur:
"_ Ton fiancé sait-il à quel point tu peux être insolente dans l'intimité ?
_ Non, mais moi je sais à quel point tu peux être mufle devant tout le monde, rétorqua Rosalie avec un sourire glacial."
Rosalie Charbrey ne parvient pas à y croire. Comment le duc de Langford, l'homme qui l'a séduite et abandonnée deux années plus tôt, ose-t-il se comporter d'une manière aussi odieuse ? Que cherche-t-il après tout ce temps ? À ruiner son bonheur et son prochain mariage avec le jeune et charmant vicomte d'Edgfield ? Bah, peu importe si ce débauché semble, pour une raison obscure, déterminé à lui rendre la vie impossible, Rosalie est fermement décidée, elle, à résister aussi bien à ses assauts qu'à gagner la guerre que « Sa Grâce » vient de lui déclarer...
Avis lecture:
J'ai découvert le premier tome des soeurs Charbrey l'an dernier à l'occasion de la foire du livre de Brive et je l'avais dévoré! Aussi il m'a fallu beaucoup de patience pour attendre le mois de novembre de cette année afin de rencontrer à nouveau Cassandra O'Donnell lors de la foire du livre de Brive (et oui encore!) pour lui acheter le tome 2 (entre autres ^^).
En un an, j'avais oublié quelques personnages "secondaires" et il m'a fallu plusieurs pages avant de replonger dans l'univers des soeurs Charbrey, so British, tel un Downtown Abbey en plus scandaleux.
Si dans le tome 1, nous nous étions attaché à l'aînée Morgana, nous nous arrêtons ici sur Rosalie, tout aussi effrontée que sa soeur... Elle avait eu une liaison avec le duc de Langford, un ami de son beau frère Malcolm, mais ce dernier a disparu sans laisser de trace voilà déjà 2 ans. Il est grand temps pour Rosalie de refaire sa vie, elle accepte donc la demande en mariage du vicomte d'Edgfield. Mais c'est alors que John Murphy, duc de Langford, refait son apparition. Rosalie est-elle réellement "guérie" de son amour pour John?
Nous retrouvons avec une joie non dissimulée les soeurs Charbrey et cet univers anglais très typique. Ce roman fait parti de ceux pour lesquels nous quittons à regret les personnages. le roman est plutôt court (250 pages) mais nous nous y attachons d'emblée. Et même si, très honnêtement, certaines scènes paraissent ubuesques, nous l'oublions par le plaisir que nous prenons à la lecture.