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Des ours dans la maison - Olivier Dupin


Des ours dans la maison

Auteur : Olivier Dupin

Éditeur : Rêves bleus (02/11/2018)

Résumé :

Il était là, posé sur l'’étagère, un joli sifflet rouge. Pas le droit d'’y toucher a dit Maman, c'est pour les grands. Papa, lui, peut jouer avec, et quand il souffle dedans, ça fait venir les ours ! Le problème avec les ours, c'est qu'ils sont sympas au début mais au bout d'un moment, ils ne sont pas toujours marrants…

En partenariat avec l'ANPAA, association nationale de prévention des addictions.

1€ est reversé à l'association pour tout achat

Avis :

Je remercie les éditions Rêves bleus pour l’envoi de cet ouvrage repéré par mon fils sur SimPlement.

Il faut savoir que le sujet traité est très délicat, puisqu’il s’agit de l’addiction et des conséquences qui en découlent, sur la famille notamment. Ce thème est abordé par le biais d’une métaphore, et le livre peut servir de support pour aborder une addiction particulière avec son enfant. Pour ma part, je n’ai pas poussé plus en avant le sujet, n’ayant pas de cas à mettre en parallèle.

Les illustrations sont très belles et colorées et l’addiction du père est ici suggérée par le biais d’un sifflet ; plus le père utilise son sifflet, plus son comportement va changer. Ce changement est symbolisé par des ours, qui arrivent dans la maison ; d’abord petit ours rigolo qui fait rire tout le monde, puis un ours plus gros, plus méchant, plus violent, au fur et à mesure que le père utilise son sifflet, dont il ne peut plus se passer. Des ours dans la maison traite également de la violence engendrée par le sifflet, et de la peur éprouvée par l’entourage. Mais l’auteur aborde également les solutions : les ours peuvent être vaincus et le père soigné.

J’ai trouvé cet ouvrage bien fait, bien qu’un peu complexe car tout est suggéré ce qui n'est pas évident pour l'enfant. Qu’on se le dise, ce n’est pas du tout une histoire rigolote, même si elle finit bien. Un sujet qu’il est important de diffuser et de faciliter l’accès aux tous petits qui sont malheureusement trop souvent témoins de ce genre de dépendance.

Mon fils de 6 a beaucoup aimé l’histoire que nous avons relue plusieurs fois, à sa demande. Nous n’avons pas mis de mot sur le sifflet (alcool, drogue, médicaments, jeux vidéo…) mais il a retenu que les ours étaient méchants si on utilisait trop le sifflet.


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