Hello les Readers,
Nous avons décidé de vous présenter des auteur(e)s français(e)s qu'on a lu et aimé, et dont on pense qu'ils gagneraient à être connus. Au programme : présentation des auteur(e)s, petite interview sur tout et rien et aperçu de leurs ouvrages avec lien vers nos avis quand avis il y a >> il suffit de cliquer sur les photos !
On espère que cette nouvelle rubrique vous plaira, et on commence avec notre partenaire, Blandine P. MARTIN, qui s'est gentiment prêtée au jeu des questions/réponses.
Qui est Blandine ?
Blandine P. Martin est née en 1987. Grande rêveuse dans l’âme, elle utilise l’écriture comme une échappatoire au quotidien. Historique, science-fiction, fantastique, paranormal, chick-lit, New Adult… elle navigue avec passion dans tous les univers et tous les genres, avec pour seul gouvernail la romance, qui régit toutes ses histoires.
De 2015 à 2016, elle publie plusieurs saga dont Les Passeurs de Lumière chez Reines-Beaux, et Eden chez Milady. Mais avide d’une liberté toute autre dans ses écrits, elle choisit finalement de s’orienter vers l’indépendance pour la suite, devenant une auteur auto éditée par choix.
Blandine est une auteure qui place les sentiments et l’instinct au cœur de chacun de ses romans. Et savoir qu’elle a une très longue “pile à écrire”, bourrée de nouveaux projets et personnages qui n’attendent que de prendre vie, devrait ravir tous ses lecteurs…
Blandine a également une page Facebook pour son activité création et un site délivrant conseils et astuces pour les auteurs autoédités, interview d'intervenants du monde littéraire, retours d'expériences.
Questions / Réponses
Pourquoi et comment as tu choisi de te lancer dans l'autoédition ?
Après une dizaine de romans publiés chez de petits mais aussi grands éditeurs, j’ai pu constater que ce format « traditionnel » ne convenait pas dans mon cas, que mes attentes s’avéraient toute autres. Je me sentais avide de liberté, de transparence, et je tenais finalement à prioriser l’essence de mes histoires à des formats plus « commerciaux ». J’aimais l’idée de pouvoir contrôler mes écrits du début à la fin, durant tout le processus éditorial, et d’avoir un regard en temps réel sur l’évolution des romans entre les mains des lecteurs. L’indépendance me correspondait, tout simplement.
As-tu suivi une formation particulière pour cela ?
Non, j’écris depuis toujours. Je manipule Photoshop depuis que j’ai 15 ans et réalisais déjà des couvertures de romans, pour moi et pour d’autres auteurs, idem pour les visuels promo, c’est une autre passion. Le reste, je l’apprends sur le tas, au fil des réussites et des échecs qui croisent ma route. Un apprentissage sans fin mais passionnant.
Cela faisait déjà 2 ans que je baignais dans le monde de l’édition avec mes autres titres publiés, je ne me suis pas lancée à l’aveugle, je connaissais bien le fonctionnement de celui-ci.
Est-ce que c’est ton seul métier ou exerces-tu un travail en plus ?
J’ai cumulé l’autoédition et un travail alimentaire durant près de 2 ans. Plus le temps passait, plus mon activité grandissait, et je commençais sérieusement à avoir du mal à tout mener de front, tant c’est une activité complète et chronophage. On porte toutes les casquettes éditoriales, imaginez un peu. Dès la sortie de Wild Crows, il me devenait possible d’en vivre, mais je ne suis pas du genre à me jeter à l’eau sans prendre le recul nécessaire. J’ai donc patienté un an et demi en tentant malgré tout de gérer les deux aspects de ma vie professionnelle afin de voir la viabilité de ce projet à plus long terme. En février dernier, je donnais ma démission, après cette longue et difficile face de cumul. Je peux désormais affirmer officiellement ne vivre que de ma plume. Étrangement, je ne suis pas inquiète, au contraire, je travaille bien plus que je ne le ferai derrière un bureau, je ne compte pas mes heures, mais la passion m’anime.
Avec l’explosion « Wild Crows », ma vie devenait de toute façon infernale côté timing, je me levais plus tôt le matin, avant le travail, je bossais durant la pause déjeuner, les soirs, les week-end, entre l’envoi de commandes, les corrections, la promotion, les réseaux sociaux, l’écritures… même pour mon entourage, cela pesait depuis trop longtemps et s’intensifiait. Le recul pris durant cette phase m’a permis de réaliser mon rêve sans trop d’appréhension. Je savais où j’allais.
Tu créés également tes propres couvertures et celles d'autres auteurs, comment arrives-tu à tout conjuguer et où puisses-tu l'inspiration pour ces couvertures ?
Oui car le graphisme est une seconde passion que je mène depuis une quinzaine d’années. J’ai commencé de façon personnelle, mais au fil des années, à force de réaliser des visuels, on m’a demandé d’en faire pour d’autres, de plus en plus fréquemment.
J’arrive à conjuguer les deux car c’est une activité secondaire et que je ferai en sorte que cela le reste. Ma priorité va à l’autoédition, qui me prend déjà beaucoup de temps. Je n’accepte que peu de commandes par mois pour les couvertures, car je souhaite y accorder le plus grand soin, les peaufiner, et trouver le temps de m’y consacrer pleinement en parallèle de mon activité d’auteur indé.
Où puisses-tu ton inspiration en général d'ailleurs ?
Partout, un joli micmac de musiques entendus, d’images dans ma mémoire, de films, de séries qui me passionnent, de bribes de rêves dont je me souviens au réveil, de toute et de rien. d’un inconnu qui croise ma route, d’un sentiment, d’un ressenti passager…
Tu es très présente sur les réseaux sociaux, penses-tu que ce soit un plus pour un autoédité ?
C’est inévitable. En tant qu’indé, je ne suis pas ou peu présente en librairie, aucun affichage dans le métro ou la presse, je n’ai pas le budget pour ce genre d’opération commerciale à grande échelle. La seule manière d’élargir son lectorat, c’est d’être omniprésente sur les réseaux, qui regroupent, notamment pour la romance, de très nombreux potentiels lecteurs. C’est aussi un atout pour les indés, nous pouvons plus facilement nous montrer disponibles et réduire la distance qui s’instaure souvent entre les auteurs et leurs lecteurs, puisque nous gérons tout nous-mêmes, aucun interlocuteur.
Il faut tout savoir faire en fait !
On n’y parvient jamais, mais on essaye ;) C’est l’idée, oui, la polyvalence.
On s’imagine souvent que les auteurs écrivent 3-4 heures par jour… LOL. L’écriture en indépendant, c’est à tout casser 15% de ta journée, dans les grands jours. Le travail à côté est énorme, on ne se rend jamais vraiment compte, vu de l’extérieur.
Quel est ton processus d’écriture? Connais-tu dès le début la fin, le fil rouge ? T’autorises tu à faire évoluer l’histoire ou les personnages au fil de l’écriture ?
Aucune procédure stricte. En général, je connais l’idée globale, le début, la fin, les gros éléments, les lignes directrices. Je laisse à mes personnages le champ libre pour la suite.
Très souvent, l’intrigue évolue au fur et à mesure, parce qu’un personnage va n’en faire qu’à sa tête et me murmurer de nouvelles idées. Ou bien parce je décide soudainement de corser encore l’histoire ^^.
Je mets tout sur papier, sur une sorte de frise chronologique avec les grandes étapes, pour équilibrer au mieux les phases d’actions, et les phases plus douces, et ne pas commettre d’impairs, notamment avec les intrigues à plusieurs niveaux, comme c’est le cas pour Wild crows, par exemple. Après, advienne que pourra ! ^^
Est-ce que certains personnages sont inspirés de personnes réelles (de ton entourage ou autre) ? Si oui, qui ?
Je m’inspire toujours de visages réels, pour une raison toute simple : j’ai besoin d’imaginer les scènes, de les visualiser dans ma tête pour élaborer mes romans. Et donc, il me faut me représenter les personnages, physiquement. C’est incontournable pour moi, car ça m’aide à me plonger complètement dans l’intrigue, et lorsque je songe à la suite de l’histoire, « je teste » dans ma tête plusieurs scénarios en les imaginant comme on tournerait des scènes de film. J Bien entendu, l’inspiration est UNIQUEMENT physique, tout le personnage, son profil, son caractère, son histoire sont le fruit de mon imagination et rien d’autre.
Sur Pinterest, je crée un tableau par roman, afin de montrer aux lecteurs qui le souhaitent, quelles sont mes sources d’inspiration pour l’écriture :
As-tu une liste de sujets que tu ne souhaites pas aborder (un peu comme une blacklist) ou au contraire, tu t’autorises tout ?
Non, je ne vois pas de sujet que je fuis…
Tout peut être abordé, le résultat dépend de la manière avec laquelle on l’aborde.
Tu écris combien de temps par jour ?
Je n’écris pas nécessairement tous les jours, je ne m’impose aucun rythme, c’est naturel, chez moi ; Je peux parfois enchainer sur trois heures, et ne rien écrire le lendemain par manque de temps. Refaire une demi-heure le surlendemain et encore autre chose ensuite. Je sais que certains auteurs s’imposent un rythme, mais ce n’est pas mon fonctionnement. J’avance suffisamment bien sans ça, et je me sens à l’aise ainsi.
Ton moment de prédilection pour écrire ?
Aucun ^^ Je n’ai pas non plus de moment préféré. Cela va dépendre du temps qu’il me reste dans la journée une fois toutes les tâches effectuées, de mon humeur aussi, de l’inspiration. Je ne me force jamais. En plus, je ne suis pas capable de pondre un mot quand je sais que je dispose d’un temps limité, ça me stresse, et je ne suis pas douée quand le stress s’invite. J’aime être large niveau timing et détendue.
Un style d’histoire auquel tu ne t’es pas encore essayée mais que tu pourrais tenter d’écrire ?
Pas un style, mais une méthode. J’aimerais beaucoup tenter l’expérience d’un écrit à 4 mains avec une des auteurs que je connais bien et avec qui le feeling est naturel. Reste à savoir quand ( le planning des sorties 2019 est blindé de mon côté) et qui osera relever le défi !
Quel message veux-tu faire passe au lecteur avec tes romans ?
Des messages d’espoirs. Rien n’est jamais perdu. Un battement d’ailes peut changer votre vie toute entière.
Tes influences littéraires ?
C’est si vaste… mes goûts sont éclectiques en lectures, alors je peux aussi bien prétendre être influencée par Charlaine Harrris, que Jane Austen, Charley Davidson, Georgia Caldera ou Sophie Jomain.
Un roman que tu conseilles ?
Un seul ? C’est dur !
Je vais rester classique, dans ce cas, avec « Avant toi » de Jojo Moyes. Avez-vous déjà vu un roman dramatique qui vous gorge d’une si grande envie de vivre ?
Ton dernier coup de cœur littéraire ?
Quand la nuit devient jour de Sophie Jomain.
Ton auteur préféré ?
Sophie Jomain
Un petit mot sur tes futurs romans ?
Il y aura encore des bikers, avec Wild Son qui sort le 15 mai, le spin-off des Wild Crows (indépendant de la saga), puis de la romance fantastique avec une duologie intitulée Harper Jones, qui fera appel aux vampires ! Enfin, retour à la comédie romantique avec le spin off de Quelque chose de bleu, qui s’intitulera Cher Oncle Sam. Voilà pour les prochains mois !
Portrait chinois
Si tu étais…
Un film - Edward aux mains d’argent
Un roman - Charley Davidson
Une actrice - Kristen Stewart
Un animal - Un loup
Un objet inanimé - Un carnet
Un pays - Les Etats-Unis
Une couleur - Noir
Un vêtement - Un jean
Un sentiment - L’amour
Une chanson - « Mysong » de Brandi Carlile
Ses ouvrages
Happiness Palace - One shot
Happiness Palace. Deux mots bien étranges, comme tombés du ciel. Amy, 26 ans, n’est plus que l’ombre d’elle même, victime d’un mari violent et spectatrice d’une vie déjà tracée. Alors qu’elle n’aspire plus qu’à quitter ce monde infâme, le destin semble lui tendre la main. Une seconde chance où l’entraide et la solidarité seraient maîtres mots. Un endroit pour les gens « comme elle », ceux dont la société se fiche, ceux qui n’ont plus rien, ni personne. Peut-elle encore faire confiance à qui que ce soit ? Partagée entre une peur viscérale de tomber et l’envie dévorante d’espérer, Amy devra trouver le chemin de la guérison. Le Happiness Palace lui ouvre ses portes.
Quelque chose de bleu - One shot
Lena et Paul s’apprêtent à vivre le plus beau jour de leur vie. Alors que l’organisation de l’événement prend forme, Cameron, le témoin et demi-frère de Paul, rejoint les futurs époux afin de les accompagner dans les préparatifs.
Si le destin sonnait à votre porte au moment le moins opportun, le laisseriez-vous entrer dans votre vie ?
Sons of Alba - One shot
Au seuil de son trépas, le chef du clan Mac Leod de Skye apprend à ses trois fils, Rhys, Kai et Scott, l’existence d’une jeune sœur, Effie. Inquiété par la disparition soudaine de la lassie, et face à l’inefficacité des recherches en cours, il intime à ses fils de partir en quête de cette enfant cachée, souhaitant affronter ses responsabilités de père tant qu’il est encore temps.
Armés de courage et de reconnaissance envers leur père et chef de clan, les trois frères se lancent dans un périple au travers de l’île de Sky qui pourrait bien changer leur vie plus qu’ils ne l’imaginent. Sur les terres de leurs ancêtres, au gré de rencontres insolites, leur vision du monde pourrait bien s’en trouver bouleversée. Sur les traces d’un secret de famille, les Mac Leod s’apprêtent à vivre une aventure qui les changera à jamais.
Et si, s’ouvrir au futur était la seule manière de cicatriser du passé ?
Wild Crows
Série en 5 tomes + un hors-série + un spin-off
Suite au décès de sa mère, Joe hérite d’un courrier lui dévoilant le nom de son père biologique, ainsi que l’endroit où il vit. Esseulée, et démunie face à son deuil, la jeune infirmière décide de tout plaquer pour partir en quête de ce père inconnu, un certain Jerry Welsh, propriétaire d’un bar et dirigeant d’un club de moto en Californie.
Surpris de découvrir l’existence de sa fille de 27 ans, Jerry accepte malgré tout de lui donner sa chance, et lui fait une place dans son monde à lui, mais aussi dans sa famille : celle de sang, comme celle de coeur. Joe découvre la véritable identité du club. Plus que des passionnés de motos, ces hommes forment un véritable gang ayant la main mise sur toutes sortes d’économies parallèles.
Novice dans ce milieu, Joe s’apprête à mettre les pieds dans un univers dont on ne ressort pas indemne.
Eden
Série en 3 tomes publiée chez Bragelonne
Et si sa vie tout entière n'était qu'un mensonge ? L'humanité a abandonné la Terre dévastée pour Gemma, véritable havre de paix. Mais cette tranquillité a un prix… Entièrement dévouée au gouvernement, Eden est membre émérite du groupe de répression chargé de faire respecter la paix. Et pour faire régner l'ordre, elle n'hésite pas à faire usage de toute la violence nécessaire. Sa mission au service du peuple vaut tous les sacrifices. Mais son infiltration dans les rangs d'un groupe de rebelles, et les rencontres qu'elle y fera, dont une en particulier, vont faire vaciller ses valeurs et bouleverser ses certitudes. Pour les rebelles comme pour elle, tout pourrait bien changer.
Les passeurs de lumière
Série en 3 tomes publiée chez Reines-Beaux
Londres, été 2014. Simple serveuse de la meilleure sandwicherie du quartier universitaire dans lequel elle habite, Elisa Parker, 27 ans, mène une vie paisible et banale. Dotée d'un tempérament discret, la jeune femme masque son manque de confiance par un humour sarcastique qui exaspère son entourage. Un événement vient bouleverser l'ordre des choses et lui permet d'accéder à une dimension dont elle n'aurait jamais pu imaginer l'existence : entre le monde des vivants et celui des morts se trouve celui des Passeurs de Lumière. Plus qu'une simple mission, c'est une véritable destinée qui se dessine dans son existence. Aidée par Jared, son Protecteur, elle va devoir assumer le poids de cette nouvelle responsabilité, dont beaucoup d'âmes dépendent.
Lord seigneur des rues roumaines - Documentaire
« Les oreilles qui rebiquent, une patte en équerre, la queue en panache, voici Lord, le chien des rues. Par malchance ou par hasard, il a vu le jour au cœur d’un pays où il ne fait pas bon vivre quand on a quatre pattes et des crocs. Sa maison, c’est la rue. Il vagabonde à sa guise, soldat d’une liberté qu’il n’a pas choisie, dans un univers où la majeure partie des hommes voudraient anéantir son espèce. C’est ça la vie de chien des rues en Roumanie. Enfin, c’était ça pour Lord… jusqu'au jour où sa vie a basculé.
Dans « Lord, seigneur des rues roumaines » Blandine P.Martin nous offre un récit frais et vivifiant, une belle histoire de sauvetage telle qu’elle a été vécue. Au fil des pages, elle parvient à nous sensibiliser au triste sort des chiens des rues de Roumanie sans jamais tomber dans l’horreur qui, pourtant, sévit dans ce pays. Au contraire, elle a su mettre en avant toutes les personnes engagées et leurs initiatives réalisées en faveur de ces animaux en danger, toute la beauté de leur dévouement, toute la compassion sans laquelle rien n’est jamais possible. »