top of page
  • Photo du rédacteurCollectif

Maëlle Desard

Nous voici de retour avec notre rubrique Interview : un auteur français que l'on a lu, aimé et que l'on souhaite faire découvrir.

Cette année, Nadge est jurée pour le PLIB (Prix Littéraire de l'Imaginaire Booktubers App). C'est dans ce cadre qu'elle a découvert Les tribulations d'Esther Parmentier et qu'elle a eu un coup de cœur pour le personnage.

Maëlle a très gentiment accepté de répondre à quelques unes de nos questions et nous en dévoile un peu plus sur son univers.


Qui est Maëlle ?


Maëlle Desard quitte son Alsace natale en 2010 pour rejoindre les Terres Helvètes, plantant sa tente sur les bords du lac Léman au plus proche des grands Touilleurs de Caquelons (nul besoin de chercher : ils n’existent pas. Nous parlons ici de fondue. Au fromage. En grande quantité).


Elle se dit passionnée de jeux vidéo mais la vérité, c’est qu’elle n’en a écumé vraiment qu’un seul. D’accord, pendant 14 ans d’affilé – mais sur 31 ans de vie, elle estime que ça compte.


Grande lectrice et rêveuse, elle dévore tous les romans de fantaisie et fantastique qui lui tombent sous la main, avec un béguin avoué pour les autrices et auteurs mariant humour et aventure. Et quand ses yeux miros sont trop fatigués pour s’user sur les pages d’un roman, elle enchaîne avec les séries qu’elle consomme sans aucune modération.


C’est naturellement qu’elle prend la plume en 2015, pour mettre sur papier ses rêves les plus fous.



Questions / Réponses

Comment s’organisent tes journées et quel est ton moment de prédilection pour écrire ? Quel est ton processus d’écriture ? Connais-tu dès le début la fin, le fil rouge ? T’autorises-tu à faire évoluer l’histoire ou les personnages au fil de l’écriture ?

Comme je ne suis pas (encore) autrice à temps plein, je dois jongler avec mes horaires de bureau – et ma vie de couple / vie tout court. Ce qui ne me laisse finalement qu'une petite marge de manœuvre pour l'écriture ! J'écris habituellement entre 20h et 22h30, tous les soirs. J'ai la chance d'être à temps partiel, et j'ai une journée de la semaine où je ne travaille pas. Donc ce jour-ci et le weekend, j'essaie d'allouer 6 à 7 heures pour l'écriture. C'est compliqué, on ne va pas se mentir, et j'ai la chance de vivre avec quelqu'un qui accepte que je convertisse tout mon temps libre en temps d'écriture. Mais si je veux pouvoir un jour faire de l'écriture mon activité principale, je n'ai pas trop le choix que d'écrire autant que possible, pour signer des contrats et pérenniser tout ça :D !


Heureusement, je suis beaucoup plus efficace le soir et la nuit – je pense que c'est aussi beaucoup dû au fait que je sais que personne ne va venir dans mon bureau, je n'ai pas à me dire "mince, dans 2h on mange, est-ce que ça vaut le coup de se lancer dans ce nouveau chapitre ?" (oui, je me trouve beaucoup d'excuses pour procrastiner)


Au niveau de mon processus, je suis plutôt ultra-architecte. Donc j'ai des plans extrêmement précis, avec le déroulé pour chaque personnage, leurs liens, etc. Même mes persos secondaires ou tertiaires qui ne vont pas vraiment apparaitre dans le roman ont leur timeline tracées, pour être sûre que tout tient la route. Tous mes projets me sont d'abord venus par des scènes. Une idée précise d'un évènement (pas toujours clé, d'ailleurs), et je brode ensuite autour. Je commence d'habitude par me mettre sur un carnet où je gribouille des dessins (oui, je storyboard des fois des scènes. Je suis très visuelle). Puis je passe ensuite sur Scapple, où je mets tout ça en place. Je bouge les éléments, les relie, les place sur une timeline. Sur l'image ci-dessous, c'est le plan de la 1ere moitié du 1er tome de la duologie sur laquelle je travaille actuellement. Je suis TRES bavarde à cette étape, je pose absolument tout ce qui me vient en tête. Je mets des codes couleurs par perso, association, évènement… bref ! C'est un joyeux bordel !

J'aime beaucoup cette étape !

Je passe ensuite sur Excel, où je mets tout à plat pour de bon. Déformation professionnelle je suppose, je suis beaucoup plus à l'aise sur les tableurs pour faire du peaufinage. C'est là que je sens le rythme, que je repère les chapitres mal placés, etc. J'ai des templates que je me suis créé avec des schéma et des tips qui me parlent. Rapide aperçu des 3/4 d'un plan pour un roman jeunesse pourtant assez court… :D


Ce qui fait que quand je commence le premier jet, je suis vraiment très très au clair sur ce qu'il va se passer dans le récit ! Et je boucle cette étape très rapidement. Comme je connais précisément les actions de chaque personnage, quel indice mène à quelle révélation, quel foreshadowing je dois faire pour tel événement – mes réécritures sont habituellement assez simples. Bon, je dis ça et en même temps, malgré tout ce travail préparatoire, je vais devoir reprendre assez fortement l'un des manuscrits que j'ai travaillé milieu de l'année passée. A la relecture, je me suis rendu compte que les motivations des personnages n'étaient pas suffisantes. J'ai fait un super brainstorming avec des amies autrices, et je travaille maintenant à mon plan de correction !


Il n'y a finalement pas vraiment de recette miracle pour l'écriture. J'ai beau être la plus carré possible, il y a comme tu dis toujours un risque que l'histoire évolue autrement. Qu'en écrivant un passage, on se rende compte qu'aller à droite serait bien plus intéressant qu'à gauche. J'adore ces moments, ça veut dire que l'histoire et les personnages prennent le dessus, et je les laisse toujours faire !Je réadapte mon plan et mon synopsis, vérifie que tout se tient toujours… puis je reprends !


Esther est un personnage atypique mais tellement attachante. Comment t’es venu l’idée de son histoire  ? Et de tous les autres personnages? Et Mozzie (je l’avoue, mon chouchou)?

Hahaha ! Alors oui, Esther est atypique et c'est vraiment volontaire. La première scène que j'avais imaginée pour ce roman, c'était Esther qui devait transporter les affaires de l'agent Loan et qui se plaignait parce qu'ils coursaient des malfrats, et que son énorme sac-à-dos lui sciait les épaules et lui donnait le mal de mer. Dans cette première version de l'histoire, les sorcières n'avaient plus de pouvoirs magiques, et se retrouvaient donc à servir de secrétaires et d'assistantes aux agents de terrain. Puis j'ai réalisé, qu'en fait, j'aimais beaucoup l'idée du perso sans pouvoir. Pas de prophétie, pas de révélations tadadada sur son arbre généalogique ou autre. Juste une nana qui est très mauvaise dans un domaine, mais qui va compenser par d'autres compétences plus classiques. Sa curiosité, son franc parler, son intelligence aussi. Je voulais aussi un perso qui ne colle pas au canon de beauté qu'on nous impose. J'ai manqué de représentation de personnage gros de manière positive dans ma jeunesse (donc pas juste le faire-valoir drôle qui est fan d'informatique). C’est-à-dire qui ne cherche pas à maigrir, qui ne se cache pas, qui est juste elle, en fait. Esther est grosse et le restera, et dans l'absolu ça n'a aucune importance pour elle. C'est juste plus embêtant pendant les canicules, mais mis à part ça... !


Pour l'Agent Loan, je voulais justement que ses compétences "magiques" soient à l'opposé de ses autres compétences. Il n'est clairement pas doué, mais il refuse de l'admettre. J'ai voulu un peu casser cette image du vampire hyper doué dans tout, qui prend sous son aile la jeune héroïne, parce que "plus vieux plus fort plus mature". Il pense l'être, mais Esther lui démontre jours après jours qu'il n'y a clairement pas de quoi se la péter. J'aimais bien l'idée que l'agent Loan collait à tous les clichés qu'on attend – même dans son attitude avec Esther. Mais qu'elle mette rapidement à jour ses failles et le voit (et l'apprécie) pour ce qu'il est : un gars qui compte un peu trop sur ses pouvoirs, et pas assez sur son cerveau.


Pour les autres persos, ça a été assez naturel ! L'idée des fantômes fan d'informatique m'est venue pendant mes longues années de jeux en ligne :D A une époque, le phénomène des bots (personnages codés frauduleusement pour effectuer des actions en boucle, comme ramasser des plantes, tuer des animaux, etc) était massif sur le jeu auquel je jouais. On voyait des légions de chasseurs tuer des cochons ou ramasser des pâquerettes en faisant des ronds sur eux-mêmes. Et j'avais imaginé : et si ce n'était pas des lignes de code ? Et s'il s'agissait des fantômes qui cherchaient un nouveau corps à habiter ? Les fantômes crack d'informatique étaient nés ! Après, pour ce qui est du langage emoji... ! Pareil, j'ai passé beaucoup beaucoup de temps à jouer en ligne. Et c'est très difficile de faire passer des émotions dans un dialogue sans que ton interlocuteur voie ton visage. Un " je te l'avais dit :( " et un " je te l'avais dit ;) " ne véhiculent absolument pas la même chose. Comme personne ne verra jamais le visage de Mozzie … il est passé maître dans l'art de l'utilisation des emoji !


Marine, Mireille, Dario, Roger et le Capitaine me sont venus à différentes étapes de la réflexion. Mireille c'est un mix entre mes grands-mères et les vieilles dans Miyazaki que je trouve incroyables. Dario, c'était l'atout charme (et pas que physique) de l'équipe – mais il s'est fait tirer la couverture par Mozzie haha. Roger, un personnage plein de colère contenue dans le corps de Danny DeVito. Je viens d'une famille de syndicaliste, alors c'est lui qui brandit ce flambeau !Le Capitaine s'est imposé assez rapidement, une brute au cœur terriblement tendre. Et Marine, ma petite chouchoute, solitaire par obligation et dévorée par l'envie d'appartenir à un monde qui ne peut pas la voir.


En parlant de personnages, quelle est ta relation avec eux ? Que ressens-tu lorsque tu termines un livre (ou une série) et que tu dois les laisser derrière ?

A la fin de la réécriture, je suis assez triste. Je me dis qu'ils vont me manquer, et puis j'espère que d'autres personnes vont les apprécier autant que moi. Mais après les mois de travail éditorial dessus, je ne vais pas mentir… je ne peux plus les voir hahaha ! Bon, cela dit, ce sentiment disparait vite et ils restent tapis dans un coin de ma tête. Il y a aussi d'autres persos qui sont là, à l'affut, qui apparaissent en périphérie des romans et qui ne demandent qu'à ce que j'écrive leurs histoires, à eux aussi.


Si tu devais te comparer à un de tes personnages, lequel te ressemblerait le plus ? Ou plutôt, lesquels ?

Hmm, je pense que je suis un peu dans chacun de mes personnages – et en même temps dans aucun. J'essaie de vraiment leur donner une identité propre, et de réfléchir à leur passé et à leur vécu pour les construire. Mais sinon : clairement Esther. J'ai volontairement placé le récit à Strasbourg parce que j'y ai vécu quelque temps. Son appart, c'était le mien quand j'étais étudiante ! Le bâtiment où se cachent les locaux de l'ACDC, celui où se trouvaient mes premiers bureaux. Le centre commercial dont je parle dans les premiers chapitres existe (plusieurs strasbourgeois m'ont écrit d'ailleurs, pour me confirmer que oui, il est sacrément moche ce bâtiment). Elle m'a aussi permis d'écrire sur "être gros pendant une canicule", ce qui est juste atroce. Outre les regards, le corps est en souffrance et ça peut amener à des situations assez cocasses. Et puis son caractère, qui me ressemble somme toute assez. Rentre dedans, sans trop de complexe à dire aux autres ce qu'ils ne veulent pas entendre – tout en redoutant les répercussions, parce que ce ne serait pas drôle sinon.

As-tu ton mot à dire sur la couverture ?

Oui et non ! Je sais qu'il y a eu plusieurs discussions entre le directeur artistique et l'équipe éditoriale pour cibler au mieux les thèmes de mon roman, et commencer la réflexion sur la couverture. Mon éditrice me disait que ça avait été assez complexe avec Esther, du fait de la multitude de thèmes et de genres dans lequel le roman s'insère. Nous avons fait un premier essai avec une artiste, mais malgré toutes les qualités de la proposition, elle était trop complexe. Nous sommes finalement partis sur l'idée d'une couverture plus typographique – qui finalement donne le ton du roman.

J'ai pu faire mes retours sur toutes les étapes de la création de la couverture, donc c'était assez génial ! Et je suis fan d'Agnès Maupré, donc c'était un peu ouf de la voir illustrer Esther :D

As-tu une liste de sujets que tu ne souhaites pas aborder (un peu comme une blacklist) ou au contraire, tu t’autorises tout ?

Hmmm, très bonne question. Oui, il y a des sujets que je ne veux pas aborder, mais pas dans le sens où je les considère tabou, mais dans le sens où je ne me sens pas légitime à le faire. Je ne veux pas me faire la porte-parole de luttes que je ne mène pas moi-même, comme pour le racisme ou la LGBT+phobie par exemple. Je pense qu'il est très important, pour ces sujets-là, de laisser la place à ceux qui savent de quoi ils parlent. On trouvera donc des persos racisés et lgbt+ dans mes romans, mais les thèmes de ces romans ne seront jamais leurs luttes.

Sinon, je ne pense pas avoir des sujets tabous – et je pense que c'est le travail et la responsabilité de l'autrice de s'assurer de traiter des sujets les plus sensibles avec le plus d'intelligence et de délicatesse possible.

Y-a-t-il un style d’histoire que tu pourrais tenter d’écrire ?

Oui tout à fait ! J'ai plein de projets très différents qui en sont à plusieurs étapes de maturation :D ! De la jeunesse fantasy, un YA post-apo très violent, un new-adult en harem inversé, une dark fantasy… Je pense être assez touche à tout ! Seule la blanche et le thriller ne m'intéressent pas pour le moment, surement parce que je n'en lis déjà pas assez ;D


As-tu déjà envisagé d’écrire en collaboration avec un autre auteur ? Si tu devais le faire, que rechercherais-tu chez cet auteur ?

Oui bien sûr ! J'ai même plusieurs potentiels projets en réflexion :D je chercherai surtout une certaine adéquation dans nos manières de fonctionner. Je suis très très organisée. J'utilise donc des tableurs pour monitorer mes avancées dans le roman, j'utilise un outil pour mesurer le temps que je passe à écrire chaque jour. Je sais presque au jour prêt quand mon premier jet sera terminé, et quand la première réécriture le sera aussi. Comme dit précédemment, je travaille en parallèle de l'écriture et je n'ai donc malheureusement pas vraiment l'opportunité pour le moment de faire "à la volée".

Je pense aussi que ça peut être intéressant de travailler avec des personnes qui ont des styles très différents du mien, qui est plutôt coloré et malicieux.

Pour le moment, j'essaie déjà de trouver comment concilier mes deux vies professionnelles, et de me lancer vraiment comme autrice, histoire d'être intéressante pour les éditeurs (ou tout du moins, pas la petite inconnue :D). Je me concentre donc plutôt sur mes projets solitaires, sur lesquels j'ai toute la main histoire de maîtriser complètement mon emploi du temps !


En tant que lecteur, quel genre de lectures as-tu l’habitude de lire ?

Quasi exclusivement de la SFFF :) ! Surtout du YA, que j'apprécie énormément. Je lis aussi des romans d'histoires, comme Les routes de la soie de Peter Frankopanpar exemple.

Quel message veux-tu faire passe au lecteur avec tes romans ?

Ca va beaucoup dépendre des romans, mais c'est vrai que j'ai un thème de prédilection qui revient dans presque chacun de mes projets : la recherche d'identité et de sens.

Qui suis-je ? Est-ce que je suis suffisant-e ? Pourquoi je suis là ?

Dans Esther, c'est très présent avec la découverte de son identité de sorcière, suivie presque immédiatement de l'annonce de sa quasi-absence de pouvoir. Je pense que je veux juste dire à mes lecteurs qu'on peut tous être le héro de sa propre histoire. Qu'il n'est pas indispensable d'être au cœur d'une prophétie, ou la fille ou le fils de quelques magiciens, pour être légitime à participer à la construction de quelque chose de grand.


Quelles sont tes influences littéraires ?

Elles sont vastes ! J'adore l'humour britannique, donc je dirai beaucoup Douglas Adams, Eoin Colfer, Terry Pratchett, Neil Gaiman. Mais aussi Robin Hobb, Suzanne Collins, Ursula K LeGuin… Je regarde aussi beaucoup de films et de série, je joue à beaucoup de jeux vidéo, donc je puise un peu dans toutes ces expériences transmédia pour nourrir ma créativité !


Musicales ?

Aie la colle ! J'écoute peu de musique, et je suis peu éduquée musicalement parlant. La fonction "découverte" de Spotify me sauve un peu la mise, mais clairement je ne brille pas en soirée pour ma culture musicale haha ! Sinon, j'écoute régulièrement Agnès Obel et Woodkid quand j'écris, ça me met directement en mode écriture !


Ton auteur préféré ?

Terry Pratchett


Un roman que tu conseilles ?

Les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett – 36 livres de poilade, mais surtout d'intelligence et de réflexion sociales merveilleusement emballées. Les traductions françaises sont sublimes, donc à tenter !

Pour de la SFFF française, je dirais sinon les Sœurs Carmines d'Ariel Holzl, ou Hugo de La Nuit de Bertrand Santini.

Ton dernier coup de cœur littéraire ?

Red Rising de Pierce Brown ! Quelle surprise – je me faisais avoir à presque chaque fin de chapitre… Et cette fin, sérieusement… !


Quel est le livre que tu aurais voulu écrire ?

Les Sœurs Carmines, carrément ! C'est tout ce que j'aime.


Tu es très présente sur les réseaux (notamment Insta). Comment vis-tu cette période un peu angoissante pour tous? Pas trop dure d’être « loin » des lecteurs?

Ah, alors j'ai eu "de la chance". Comme mon premier livre est sorti post-confinement, je n'ai jamais eu l'opportunité de rencontrer mes lecteurs et donc je ne sais pas ce que je rate (/pleure). Non, en vrai je suis méga-triste, parce que j'ai l'impression de rater une grosse partie de l'expérience auteur à ne pouvoir participer à aucun salon. Je sais aussi que je manque beaucoup d'occasions de rencontrer des éditeurs et d'autres auteurs, et de commencer à me construire un réseau. Donc c'est compliqué. Vraiment. Mais on va faire avec, et puis je me dis que, comme ça, quand j'arriverai à mes premiers salons, j'aurais plusieurs livres sur la table !


Pour finir, une annonce sur tes futurs projets à nous faire ? Une suite à Esther peut être…

Tout ça est top secret ! Mais j'espère que des annonces arriveront bientôt… !

Portrait Chinois


Si tu étais…

Un film Labyrinthe (1986), de Jim Henson

Un roman – Les trois soeurcières, Terry Pratchett Une actrice – Melissa McCarthy – ou Jennifer Lawrence ? J'aime beaucoup comme elles travaillent à décomplexer le rapport au corps. Un animal – un panda Un objet inanimé – un coussin Un pays – la Suisse ! Une couleur – le rouge Un vêtement – un pyjama Un sentiment – l'expectative Une chanson – Tribute de Tenacious D Une saison – l'hiver Une chanson d’ACDC – Back in Black Un cliché sur les êtres fantastiques – la mauvaise humeur des sorcières



Ses ouvrages


Rageot - Juillet 2020


Esther Parmentier, 19 ans, sorcière non répertoriée, est embauchée pour un premier stage dans une agence très spéciale… Délires assurés !

Esther Parmentier a quitté sa Bretagne natale pour un stage à Strasbourg dans une société informatique quand elle est repérée par l’Agence de Contrôle et de Détection des Créatures Surnaturelles. Car Esther est une sorcière. À peine remise de cette découverte, et des tests visant à déterminer ses capacités, Esther apprend qu’elle n’a pas plus de pouvoirs qu’une allumette mouillée. Sa note sur l’échelle des pouvoirs est historiquement basse : 2 sur 82. Mais Esther est dotée d’un caractère de cochon, de solides capacités de déduction et est capable de résister aux pouvoirs de séduction des Créatures. Malgré son faible score, l’Agence décide donc de l’embaucher comme stagiaire.


Posts récents

Voir tout
bottom of page