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A Nobody in Neverland - Mathieu Guibé

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    Clem
  • il y a 2 heures
  • 3 min de lecture

A Nobody in Neverland

Auteur : Mathieu Guibé

Editeur : Albin Michel (01/10/2025)

454 pages


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Résumé :

JE NE SUIS PERSONNE AU PAYS DE NULLE PART.

Enfants, Piotr et Aymlin étaient inséparables, jusqu'à ce qu'il disparaisse du jour au lendemain alors qu'il n'avait que seize ans. Des années plus tard, elle le découvre à la une des tabloïds : une rockstar controversée qui se fait désormais appeler Peter.

Envolé, le jeune adolescent doux qu'elle connaissait. Le leader des Lost Boys est sombre et autodestructeur.

Quand ils se recroisent, Aymlin se confronte à cette métamorphose.

Peter la repousse et tente tout pour se faire détester mais elle s'accroche, car elle refuse de croire qu'il ne reste plus rien de son ancien ami.

Et au milieu de ces retrouvailles mouvementées, une question demeure : pourquoi Piotr a-t-il fui sept ans plus tôt, abandonnant celle qui comptait le plus pour lui ?


Avis :

Lorsque j'ai appris que Mathieu Guibé sortait un nouveau roman, c'était déjà une évidence : je le lirai. Lorsque j'ai découvert la couverture (elle est absolument sublime) et tout ce qui fait le livre (univers de Peter Pan, musique, danse), mon évidence s'est transformée en urgence. Arrivé au milieu d'une période compliquée en terme de lecture, A Nobody in Nerveland a comblé l'amatrice de livres que je suis, autant par la beauté de son écrin que par la poésie de ses mots.

En plus, j'ai pu le faire rentrer dans le #pumpkinautumnchallenge grâce à la catégorie La Bonne Auberge de la Pierre Levée d'Automne Extraordinaire et au thème musique.

Lorsque j'ai lu les premiers mots du prologue, j'ai tout de suite été bluffée. Que dis-je, lorsque j'ai absorbé les premiers mots du prologue, car c'est un peu l'impression que j'ai eue : qu'ils me remplissaient. Mathieu Guibé a une manière de décrire l'ambiance du concert, en utilisant un vocabulaire exclusivement dédié à la mer, qui plonge immédiatement dans l'ambiance et nous propulse tout droit au Pays Imaginaire.

J'ai beaucoup aimé la dédicace du roman "A tous ceux qui se sentent vides à l'intérieur et à qui on n'a jamais dit que c'était OK" qui annonce la quête sans fin de Peter (Piotr) : ressentir. Les sentiments sont une chose complexe qu'il est difficile d'appréhender et peuvent pousser au meilleur comme au pire.

Mathieu Guibé s'approprie le mythe de Peter Pan avec talent, faisant de nombreux parallèles, à chaque fois de manière très sensible. Ses personnages bousculent et Peter/Piotr fascine autant qu'il dérange. Il émane de lui quelque chose de brut et de désespéré. Il est à la fois attentionné pour les personnes qu'il considère comme sa famille ou auxquelles il tient à sa manière, et froid avec le reste du monde, envers lui-même.

Sans m'étendre d'avantage sur le récit car cela fait bien un mois que je repousse la rédaction de cet avis… que je ne veux pas trop en dire et que je ne sais pas comment en parler, je vous dirai simplement que jusqu'à un certain moment du récit je m'attendais à une explication "rationnelle". Même si une orientation différente est plus compliquée à concevoir pour moi qui ai besoin de tout comprendre, c'est aussi la beauté de l'histoire de Mathieu : la magie du conte rejoint celle de l'écriture qui permet d'aborder différents maux de l'âme sous couvert de l'imaginaire. J'ai aimé cet amour particulier qui lie Peter et les enfants perdus, la manière dont ils prennent soin les uns des autres tout en acceptant et respectant leurs particularités. J'ai aimé ce message d'acceptation, cette lueur d'espoir qui brille en chacun, même quand on pense qu'elle est éteinte. J'ai aimé les retours dans le passé, à travers les souvenirs d'Aymlin, qui n'a jamais fait de croix sur son ami d'enfance. J'ai aimé, plus encore que les autres, je crois, Colson et tout ce qu'il représente; son humour et sa profonde gentillesse. J'ai aimé la musique, qui guide, qui nourrit.

Et ces derniers mots de Mathieu : "Vivre, c'est tellement plus qu'être heureux".

Personnellement, je n'ai pas terminé ma lecture en larmes (comme c'est le cas de beaucoup je crois), mais plutôt apaisée, au même titre que Peter, parce que tout au long j'ai ressenti son manque, j'ai ressenti sa souffrance et que finalement, cette conclusion ne pouvait pas être plus belle.

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