Hello les Readers,
On continue notre rubrique interview avec un nouvel auteur : Ivan Zinberg a très gentiment accepté de répondre à nos questions.
Cliquez sur les couvertures des livres (dans le dernier paragraphe) pour retrouver nos avis lorsque nous les avons lus.
Qui est Ivan ?
Ivan Zinberg, né le 19 janvier 1980 à Strasbourg, est un écrivain français, auteur de roman policier et de thriller.
Influencé par des auteurs comme Michael Connelly ou Stephen King, il commence à écrire à l'âge de 20 ans.
Il envoie son premier manuscrit à quelques éditeurs et retient rapidement l'attention des éditions Critic, où il publie trois romans repris en format poche par les éditions Points.
De formation scientifique et managériale, Ivan Zinberg exerce les fonctions de capitaine de police en parallèle de l'écriture.
Questions / Réponses
Nous ne te cacherons pas que sur nous quatre, pour le moment, seule Elsa t’a lu. Nous nous sommes donc rangées à son avis mais pourrons très bientôt nous faire notre propre opinion sur au moins l’un de tes romans. Quand et comment as-tu commencé à écrire ? Qu’est-ce qui t’a décidé à franchir le pas ?
J’ai commencé à écrire quand j’avais environ vingt ans. Je lisais beaucoup à cette période et je me surprenais à analyser la construction des romans. Je regardais ce qui marchait, ce qui marchait moins bien, ce que j’aimais, le style, les personnages, les descriptions… Et je me suis amusé à écrire une scène de quelques pages. Puis je me suis dit que je pouvais écrire un roman entier. J’ai pris mon temps. Le premier roman est souvent celui qui permet d’assimiler les fondamentaux de l’écriture romanesque, même si on apprend sans cesse au fil des livres. C’est donc arrivé un peu comme ça, je n’avais pas planifié ou rêvé d’écrire des romans. Mais j’aimais depuis toujours les mots et la langue écrite, notamment à l’école.
Quel a été ton parcours, une fois la décision prise, pour trouver un éditeur ?
Le schéma classique. On envoie par la poste ou par mail son texte à des éditeurs et on attend les réponses. Trouver un éditeur est difficile, surtout pour un premier roman. Ma stratégie était simple : essayer de proposer le meilleur texte possible. Je l’ai écrit et peaufiné pendant dix ans, car envoyer un texte approximatif aurait été la garantie de se planter. Il fallait que la copie soit solide d’entrée de jeu pour attirer l’attention. J’ai soumis « Jeu d’ombres » (éditions Critic, 2014, réédition poche Points, 2015) à six ou sept éditeurs, des gros et des petits. J’ai récolté des réponses négatives standards, des réponses négatives mais personnalisées et encourageantes, des absences de réponses, et finalement celle de Critic qui a rapidement retenu le texte. Critic est plutôt spécialisé dans la SF/Fantasy/fantastique, c’est même le meilleur éditeur du genre, mais ils publient aussi des thrillers. Je me suis engagé pour trois textes et c’est un excellent souvenir. Le travail avec eux sur les romans m’a beaucoup plu et j’ai compris que je n’arrêterais plus jamais d’écrire.
As-tu ton mot à dire sur les couvertures de tes romans ?
Oui, l’éditeur présente en amont les projets de couverture à l’auteur et celui-ci donne bien entendu son avis. Pour chacun de mes romans, la couverture que je préférais a toujours été celle finalement choisie. L’éditeur a quand même le dernier mot puisque c’est lui qui prend le risque financier. Il retient celle qui lui semble la plus attrayante possible. Je suis particulièrement content de la couverture de « Matière Noire » (Cosmopolis, 2019) que je trouve somptueuse. Je n’ai pas été surpris, l’esthétique de cette maison est particulièrement soignée. C’est l’un des arguments qui m’a convaincu de rejoindre Cosmopolis quand trois ou quatre éditeurs m’ont contacté après Miroir Obscur (Critic, 2017).
Vis-tu de ton travail d’écrivain ou exerces-tu un autre métier en parallèle ?
Je suis policier. L’écriture n’est qu’une passion que je pratique sur mon temps libre, et qui ne me rapporterait de toutes façons pas assez pour en vivre. Cette position me convient. Je ne me verrais pas faire ça à temps plein, car il y aurait toutes les obligations habituelles : devoir peut-être compléter ses revenus avec d’autres activités, comme par exemple l’écriture de scénarios ; la communication et la promotion permanentes pour exister dans un marché concurrentiel où trop de livres sortent ; ou les impératifs de sorties rapprochées de livres pas toujours très inspirés, business et calendrier obligent… Le métier d’auteur est précaire, sauf pour les « gros » vendeurs populaires. Mais pour un auteur qui cartonne, souvent sur un coup du destin d’ailleurs, combien tout aussi compétents ont du mal à joindre les deux bouts ? Des milliers. Pas très confortable, comme vie. La vérité, c’est que l’immense majorité des livres se vendent peu, voire très peu. Par ailleurs, j’adore mon métier de policier. Je ne m’ennuie pas une seconde et je vois et vis beaucoup de choses à travers lui. L’écriture reste une activité annexe pleine de fraîcheur, qui prend son temps, sans pression financière ou autre.
Ton métier t’aide-t-il à rendre tes écrits plus forts ? ou plus réalistes ?
Oui, je pense. Comme j’écris des polars, j’y insère quantité d’anecdotes et de petites nuances puisées dans mon métier, dans ce que j’observe, dans ce que j’entends autour de moi, dans les personnes que je rencontre. Je ne travaille plus en judiciaire, mais j’ai aimé le faire et je prends du plaisir à écrire des histoires qui touchent à ce domaine. J’accorde plus d’importance au réalisme depuis mon dernier roman. Pas besoin de « suspension d’incrédulité » chez le lecteur. On peut dire que j’ai « glissé » du thriller spectaculaire vers le polar plus réaliste. Les intrigues rocambolesques m’attirent moins que par le passé. J’aime que le cadre du récit et le développement conservent globalement une base crédible. Sinon, j’ai l’impression d’écrire de l’artifice simplement pour épater le lecteur. C’est toujours agréable d’être surpris par de jolis rebondissements, mais dans une certaine mesure. Si les ficelles sont trop grosses, on sombre dans le granguignolesque.
Comment s’organisent tes journées ? Quel est ton moment de prédilection pour écrire ?
J’écris le soir, pendant les week-ends et les vacances. En phase d’écriture, j’essaie de me réserver des créneaux de quatre heures, qui me permettent en général d’écrire deux pages, les plus abouties possible, dès le premier jet. Je ne modifie pas énormément par la suite, seulement de petits ajustements de fond ou de forme. Je n’utilise pas la technique de la première version brute, qu’on remodèle en profondeur après. Plus largement, je travaille à mes histoires tous les jours. Ce n’est pas forcément de l’écriture devant l’ordinateur, mais du travail sur le futur texte, sa structure, ses personnages, la documentation, la réflexion, la lecture de livres… Comme pour toute passion, celle-ci m’accompagne tous les jours.
Où puisses-tu ton inspiration en général ?
Partout. Il est difficile de répondre à cette question. Je m’intéresse à l’actualité, à la nature humaine, aux faits divers, à mon métier, aux personnes qui m’entourent… Les idées naissent sur la base de ces observations et ressentis. Ce qui est sûr, c’est que je choisis une histoire policière qui me paraît être intéressante à écrire et qui ne m’ennuiera pas quand je serai face à mon PC. Il est hors de question de s’orienter vers un thème « tendance » ou « vendeur » simplement parce que ça pourrait marcher. Chronologiquement, le but est d’abord de se faire plaisir en écrivant. Ensuite, on espère que les lecteurs auront autant de bonheur à lire le texte, ce qui est bien plus probable si on a pris du bon temps en le créant.
Quel est ton processus d’écriture ? Connais-tu dès le début la fin, le fil rouge ? T’autorises-tu à faire évoluer l’histoire ou les personnages au fil de l’écriture ?
Toute la structure est bâtie à l’avance. Les personnages et leur évolution sont définis avec précision. Pour une intrigue à suspense où l’on remonte le fil pour trouver la clé de l’énigme, il me paraît impossible de ne pas maîtriser la fin et le processus général dès le départ. Une enquête raconte une histoire à l’envers, donc connaître la fin, c’est connaître ce qui a tout déclenché, donc le début. Le sort final des personnages pourrait éventuellement changer au cours de l’écriture, mais c’est risqué, car l’action impacte les personnages et cela doit être pensé en amont. Je n’improvise pas sur ces points. La liberté se situe plutôt dans la façon de raconter : la couleur du texte, son relief, les à-côtés, le choix des mots, les techniques, les anecdotes, les dialogues… c’est-à-dire l’habillage du squelette. Je peux modifier à la marge le chapitrage prévu, mais le fil rouge ne change jamais. On pourrait croire que cette méthode limite la créativité. C’est exactement l’inverse. En balisant correctement le terrain, on peut tout se permettre dans ce cadre solide, sans se perdre ou se retrouver bloqué dans une histoire bancale.
Est-ce que certains personnages sont inspirés de personnes réelles (de ton entourage ou autre)? Si oui, qui ?
Oui, beaucoup de personnages sont inspirés de mon entourage ou d’individus réels. Pour les personnages de flics, je m’inspire de policiers anonymes que je connais, ou de figures policières plus médiatiques. Pour les personnages de délinquants et de criminels, c’est la même chose. Je peux m’appuyer sur ce que je connais ou entends au quotidien, mais aussi sur des noms célèbres. Inès et Dounia, le duo de jeunes filles de cité qui sont au centre de « Matière Noire », existent bien dans la réalité. Evidemment, leurs noms, leurs histoires personnelles et leur quartier sont modifiés, mais les profils sont identiques. Si les lecteurs/lectrices les rencontraient dans la rue, ils verraient presque exactement les personnages de « Matière Noire ».
Est-ce que tu envisages de raconter un épisode vécu, un fait marquant de ta vie de flic ?
Un fait ou un épisode qui occuperait une histoire entière, non. Ça ne peut pas faire un roman complet. Il faut plus de chair, d’actions et d’enjeux pour créer un récit intéressant sur 400 ou 500 pages. Mais j’intègre sans problème des micro-épisodes authentiques dans ce que j’écris. Dans « Matière Noire », la scène d’introduction, avec l’interpellation houleuse d’un exhibitionniste par la BAC, ou celle de la traque d’un individu ayant tiré des coups de feu en pleine rue, sont des événements réels que je me suis amusé à raconter. Mais c’est aussi valable pour de nombreux petits détails, des dialogues, des clins d’œil, qui sont tirés du quotidien.
Si tu devais te comparer à un personnage de tes romans, lequel te ressemblerait le plus ?
Franchement, je n’en sais rien. Je ne pense pas qu’il y en ait vraiment. Il y a des éléments autobiographiques dispersés un peu partout, comme mes goûts musicaux ou cinématographiques, par exemple, ou mes habitudes en matière de sport. Mais globalement, avec du recul, je n’ai pas l’impression d’avoir spécialement parlé de moi à travers un personnage en particulier. Ce n’est d’ailleurs pas le but.
En parlant de personnages, quelle est ta relation avec eux ? Que ressens-tu lorsque tu termines un livre (ou une série) et que tu dois les laisser derrière ?
On vit vraiment avec les personnages pendant l’écriture, ce n’est pas une légende. On est tellement imprégné par ce que l’on écrit qu’ils existent vraiment. C’est un phénomène troublant. Mais personnellement, quand arrive la fin de l’écriture, je ne ressens rien de spécial. Je suis concentré plus que jamais sur les dernières corrections, la solidité du texte, sa cohérence, pour que tout fonctionne bien et laisser ainsi un minimum de faiblesses et d’erreurs. Car une fois le texte publié, il n’y a plus aucun retour en arrière possible à ce niveau. L’histoire est gravée dans le marbre. Quand le livre sort, c’est une immense satisfaction de le tenir entre les mains, surtout si l’objet est beau. J’adore ce moment.
Matière Noire se passe en France, tandis qu’Etoile morte se passe à Los Angeles. Comment choisis-tu le lieu de tes intrigues ? As-tu besoin de bien les connaitre ?
Pour mes trois premiers romans, j’ai choisi les USA sans même y réfléchir. J’étais tellement influencé par les bouquins de Michael Connelly, Chris Carter, Robert Crais, James Ellroy ou Jonathan Kellerman, que c’est venu comme ça. Mais pour « Matière Noire » et tous les romans qui suivront, tout se passera en France. J’aurais dû écrire sur la France dès le départ, si j’avais un peu plus réfléchi. C’est ce que je connais le mieux et les atmosphères sont forcément plus intéressantes. Idem pour les personnages, évidemment. Pour Los Angeles, les descriptions de mes premiers romans sont inspirées de ce que j’ai lu et vu sur cette ville incroyable (romans, films, essais…) et d’internet. Merci Google Street View (rires).
As-tu une liste de sujets que tu ne souhaites pas aborder (un peu comme une blacklist) ou au contraire, tu t’autorises tout ? Quelles sont les limites que tu te fixes ?
Je ne m’autorise pas tout. Je ne veux pas/plus raconter de violence extrême ou gratuite, par exemple. Je préfère désormais suggérer plutôt que faire dans le gore. Je me force à rester mesuré dans la façon d’aborder les choses. Je ne pense pas qu’il existe de thèmes que je m’interdis strictement, mais ce qui est sûr, c’est que je choisis un sujet qui ne m’ennuiera pas au moment d’écrire. Je n’aime pas non plus les récits trop politisés. Je suis apolitique, je ne vote pas et je ne perdrai plus jamais une seconde dans un isoloir pour conduire un homme politique au pouvoir. Je ne lis pas non plus un roman pour recevoir une leçon de morale ou de propagande à deux sous, spécialité des années 80 avec cette mode caricaturale du « néo-polar » aujourd’hui disparue. Pour moi, seuls les personnages doivent avoir leurs pensées et opinions et cela doit être nuancé et utile. Je veux avant tout une enquête forte, avec des personnages et des atmosphères réussis.
As-tu déjà envisagé d’écrire en collaboration avec un autre auteur ? Si tu devais le faire, que rechercherais-tu chez cet auteur ?
Je n’y ai jamais songé, non. J’aime bien avoir la main sur l’ensemble du travail créatif donc je ne sais pas si je serais intéressé. Écrire à deux, ça doit vouloir dire faire des concessions et gérer des points de vue divergents. L’avantage de l’écriture, c’est que c’est une activité ultra-solitaire où l’on est seul maître à bord. On effectue des modifications avec l’éditeur évidemment, mais dans mon cas, ça s’est toujours fait en souplesse et je n’ai jamais eu à me plaindre. C’est pour cette raison qu’écrire des scénarios ne m’intéresse pas, car trop de facteurs et de personnes interfèrent. Vous pouvez soumettre une excellente histoire et vous retrouver avec un bon gros nanar à la fin. Consacrer son temps à ça, non… Regardez le cas du Maître qu’est Jean-Christophe Grangé : des thrillers géniaux, sophistiqués, presque tous adaptés, et au final sur l’écran, des films et des séries médiocres, sauf les Rivières Pourpres.
Quel message veux-tu faire passer au lecteur avec tes romans ?
Je veux surtout créer des histoires qui racontent le monde, à travers des intrigues policières intéressantes et des personnages authentiques. À mes yeux, les polars sont d’abord faits pour divertir et générer des émotions chez le lecteur. Je ne cherche pas à faire passer un message en tant que tel. À la limite, je dénonce en filigrane certaines horreurs universelles à combattre absolument, comme les violences faites aux femmes, mais je ne pense pas qu’il y ait de message vraiment marqué. Si tel était le cas, j’écrirais plutôt des essais ou des pamphlets, pas des romans policiers. Et écrire autre chose que de la fiction n’est pas à l’ordre du jour et ne le sera certainement jamais.
Quelles sont tes influences littéraires ? Musicales ?
J’aime principalement la littérature populaire de genre : polar, thriller, fantastique. Elle est perçue comme une sous-littérature alors qu’elle est souvent plus intéressante que cette « littérature blanche » qui a les faveurs de la critique et des universitaires. J’aime aussi lire des essais de toutes natures et des biographies de policiers, de musiciens… En musique, j’aime le rock, le hard-rock et le métal alternatif. Parmi les plus connus, je suis fan de Nirvana, Alice in Chains, Rage Against the Machine, Stone Temple Pilots, Helmet, Korn, Limp Bizkit, Filter, Slash, Guns n’ Roses… J’écoute un peu d’électro et de trip-hop aussi. J’adore Morcheeba, Air ou London Grammar.
Ton auteur préféré ? Un roman que tu conseilles ?
Je n’ai pas vraiment d’auteur préféré. Pour les Français, en thriller, j’ai beaucoup aimé Olivier Descosse, particulièrement son style. Pour les Américains, Stephen King (moins aujourd’hui), Michael Connelly ou Joseph Finder sont parmi mes favoris. En polar US, je conseillerais donc « Le dernier Coyote » de Connelly. En thriller français, « Le Serment des Limbes » de Grangé reste un grand souvenir de lecture. Je conseille aussi très souvent l’essai « Écriture » de Stephen King, qui raconte sa vie et ses techniques de romancier.
Ton dernier coup de cœur littéraire ?
Ce sont des autobiographies : « Kurt » de Danny Goldberg. L’auteur, manager de Nirvana, raconte son expérience avec le groupe de Kurt Cobain au début des années 90. C’est un excellent livre, avec en plus beaucoup d’informations sur l’industrie du spectacle aux USA. Et aussi « Des deux côtés du miroir » de Jean-Marc Bloch, un ancien commissaire de la PJ qui raconte sa riche carrière au sein de différents services judiciaires parisiens. J’ai adoré. Je les relirai.
Quel est le livre que tu aurais voulu écrire ?
« La femme qui valait trois milliards » de Boris Dokmak (Ring, 2013). Un thriller ambitieux, tarantinesque, qui traite de la disparition mystérieuse de la starlette Paris Hilton dans un futur proche. C’est puissant et merveilleusement bien écrit. L’auteur n’a publié que deux romans et est aujourd’hui décédé, mais il laisse derrière lui une œuvre culte avec ce polar exigeant et complexe digne d’un James Ellroy.
D’autres projets en perspective ? As-tu déjà commencé à plancher sur ton prochain roman ? As-tu déjà commencé à écrire une nouvelle intrigue ? (message subliminal : Elsa espère un second opus pour Matière Noire !!)
Je n’ai pas encore commencé l’écriture, j’en suis au stade de la conception de l’histoire et des personnages. Mais j’ai trouvé le fil directeur et sans doute l’angle d’attaque. Je pourrai commencer la rédaction d’ici quelques semaines. Ce roman ne reprendra pas les personnages de « Matière Noire », mais il se déroulera à nouveau chez moi, en région Rhône-Alpes. Il sera inspiré d’une grande affaire judiciaire réelle survenue au début des années 2010. Quand à une suite de « Matière Noire », ou plutôt un autre roman avec les mêmes héros, ça me plairait. J’ai laissé une petite ouverture pour ça. J’y réfléchis, peut-être pour plus tard.
Portrait chinois
Si tu étais...
Un film - « Body double » de Brian de Palma.
Un roman - « Lune Sanglante » de James Ellroy.
Une actrice - Sharon Stone.
Un animal - L’éléphant, magnifique animal en voie d’extinction.
Un objet inanimé - Un livre.
Un pays - La France.
Une couleur - Le Vert.
Un vêtement - Un bonnet.
Un sentiment - La passion.
Une chanson - « Strong » de London Grammar. Une saison - L’été.
Ses ouvrages
Jeu d'ombres
Seattle. Sur le campus d'une université, un petit génie de l'informatique assiste au meurtre d'un éminent chercheur en génétique. Sans se dévoiler, il choisit d'orienter les autorités dans leurs investigations, usant des moyens de communication les plus sophistiqués. A plusieurs centaines de kilomètres, la police de Portland est appelée en renfort après la découverte d'un corps à moitié brûlé, au cœur d'une immense forêt. Le légiste est formel : si le cadavre pourrit sous terre depuis des années, la crémation, elle, remonte à quelques heures à peine. Seul le tueur pouvait savoir qu'il était enterré là. Pourquoi revenir sur les lieux du crime ? Pourquoi exhumer un cadavre si bien caché ? Pour le lieutenant Paul Lorenzo et ses hommes commence une enquête terrifiante, la traque d'un tueur insaisissable, capable d'endosser de multiples identités.
Etoile morte
Los Angeles, Californie.
Chasseur de scoops pour la presse à scandales, Michael Singer obtient un tuyau auprès d'une source policière : Naomi Jenkins, présentatrice vedette du journal télévisé, a été victime d’un viol. Droguée, kidnappée, la jeune femme s'est réveillée à l’intérieur d’un hangar, sans conserver le moindre souvenir des événements.
Dans un hôtel du centre-ville, on découvre le corps d'un riche homme d'affaires, attaché à un lit, poignardé à de multiples reprises. Les inspecteurs Sean Madden et Carlos Gómez de la section spéciale homicides sont chargés de l’enquête. Et alors que le journaliste s’immerge dans le monde de la pornographie underground, les deux policiers remontent la piste d’un tueur redoutable, qui n’hésitera pas à s’en prendre à eux.
Mais les trois hommes ne traquent-ils pas le même suspect ?
Miroir obscur
Au cœur des beaux quartiers de Los Angeles, le corps d'un gynécologue est retrouvé criblé de balles, le chiffre 1 gravé sur le front. Premier meurtre d'une longue série. Quand le tueur s'en prend aussi à des célébrités, les médias se déchaînent. Le paparazzi Michael Singer se voit impliqué dans l'affaire - suspecté, même. Sa carte de visite, telle une signature, est découverte près des victimes. Quel but poursuit le tueur ? Et pourquoi cherche-t-il à le mettre en cause ? Bien décidé à faire justice lui-même, le journaliste, épaulé par une ancienne policière, se lance aux trousses de l'assassin.
Matière noire
Juillet 2017.
Une région. Deux disparitions.
Après une nuit en discothèque, la jeune Inès Ouari ne donne plus signe de vie.
Marion Testud, elle, n'est jamais rentrée de son jogging matinal.
Sur leurs traces, deux enquêteurs aux profils atypiques : Karim Bekkouche, chef de la BAC de Saint-Étienne, flirte avec les limites et prend tous les risques pour retrouver Inès. Jacques Canovas, journaliste parisien et ex-flic des Renseignements généraux, couvre la disparition de la joggeuse.
Tous deux ont des raisons personnelles de parvenir à leurs fins.
D'un bout à l'autre du pays, les pistes se croisent tandis que de vieux meurtres énigmatiques refont surface. Deux hommes confrontés, lancés dans une course contre la mort à pleine vitesse dans les abysses de la terreur panique.
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