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Meurtre à Balmoral - Chris McGeorge

Meurtre à Balmoral

Auteur : Chris McGeorge

Editeur : L'ARCHIPEL (02/11/2023)

400 pages

Résumé :

Pour célébrer Noël cette année, la famille royale britannique s'est réunie en petit comité dans son château écossais de Balmoral, où le roi Jeffrey s'apprête à prendre la parole.

Une annonce capitale. Et chacun de ses proches s'interroge : va-t-il enfin, à quatre-vingt-cinq ans, désigner son successeur ?

Mais, alors qu'il porte un toast, sa voix s'altère soudain, son visage prend une étrange teinte verdâtre, son verre de whisky tombe sur l'épais tapis… et Jeffrey s'effondre, raide mort !

Qui a empoisonné le roi ? Petit meurtre en famille ou complot destiné à ébranler la monarchie anglaise ? Jonathan, le chef cuisinier, va mener l'enquête…


Avis :

Lorsque j'ai découvert Meurtre à Balmoral, le côté Cosy Mistery mêlé à la mornarchie anglaise m'a tout de suite emballée, et l'accroche "The Crown rencontre Petits meurtres en famille" n'a fait qu'accentuer mon engouement. Malheureusement, c'est une petite déception pour moi. Peut-être en attendais-je trop ? Probablement a-t-il eu la malchance de passer après une excellente lecture et avant une autre qui s'annonce l'être tout autant; toujours est-il que je n'ai pas vraiment été convaincue, butant sur quelques longueurs et coquilles. Malgré tout, la seconde partie de Meurtre à Balmoral a réussi à réveiller mon intérêt et c'est avec une grande curiosité que j'ai tourné les pages jusqu'à connaitre le nom du coupable.

Le principe était pourtant super sympa ! L'auteur nous l'expose dans une note généalogique, en début de roman : la famille royale présentée dans Meurtre à Balmoral est celle qui aurait pu exister si le roi Edward VIII n'avait pas renoncé au trône. Ainsi, avant de pénétrer dans le château de Balmoral, il nous dresse une présentation rapide des Windsor, conjoints et personnels présents en cette journée de Noël. Chris McGeorge pousse le détail jusqu'à inventer une série, appelée Le Monarque, qui n'est pas sans nous rappeler The Crown car elle retrace la vie des Windsor jusque dans le moindre détail.

Là où ça n'a l'a pas fait pour moi, c'est au niveau de l'intrigue. Je l'ai trouvé très très lente et parfois un peu vaudevillesque. Les personnages sont, pour la plupart, assez antipathiques et les situations parfois tirées par les cheveux même si l'ensemble est plutôt cohérent. La mise en place est longue, probablement dans un souci d'introduire les personnages et leurs préoccupations. L'enquête en elle-même ne démarre pas plus vite et, si plusieurs questions nous effleurent à la lecture de plusieurs scènes, nous devons prendre notre mal en patience pour avoir des réponses. Il m'a vraiment manqué le petit truc qui fait que l'on tourne les pages avec frénésie.

Le dénouement est pour le moins inventif, révélant le véritable visage de certains personnages. Si nous avions pu avoir des soupçons au sujet d'un en particulier qui brillait par son absence, les motifs de l'assassinat sont vraiment intéressants (flippants mais intéressants) et la réaction de la famille amène à réfléchir sur l'ensemble du système (je pense que c'est d'ailleurs ce que recherche Chris McGeorge). Une conclusion ouverte vient clore le roman, laissant le lecture libre d'imaginer ce qu'il souhaite et incertain quant au devenir des personnages (encore quelque chose dont je ne suis pas très friande).

Meurtre à Balmoral aura eu le mérite de stimuler mes méninges et me faire sentir, au même titre que Jonathan, je pense, totalement impuissante.

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